Selon l’article 10 du Traité de paix, d’amitié et d’arbitrage entre #Haiti et la République Dominicaine : on ne peut pas priver “l’un ou l’autre des deux Etats du droit d’user d’une manière juste et équitable, dans les limites de leurs territoires respectifs, desdites rivières et autres cours d’eau pour l’arrosage des terres et autres fins agricoles et industrielles.”
En ce sens, le gouvernement Haitien du président Jovenel Moïse a le droit de construire ce canal du côté haitien pour les besoins de l’agriculture ou de l’industrie. Toutefois, en plus de l’aspect légal, il faut considérer la dimension socio-politique liée à la propagande anti-haïtienne des racistes et extrémistes dominicains; ces mégalomanes frappés de traumatisme schizophrénique coloriste de vouloir être blancs après avoir été classés par le Sénat américain au rang des peuples noirs de la Caraïbe et qui en conséquence a rejeté leur demande d’annexion le 30 juin 1870.
Extraits :
« Dominican Republic was situated in tropical waters, and occupied by another race, of another color and never can become a permanent possession of the United States.» quote Charles Sumner, Senateur of Massachusetts.
📖 “How to hide an Empire”, Daniel Immerwahr, Page 78 #LeReCit
“We have never dreamt of incorporating into the Union any but the Caucasian race — the free white race.” dixit John C. Calhoun, South Carolina Senator, on the Senate floor.
Ref: 📖 “How to hide an Empire” of Daniel Immerwahr, Page 77 #LeRCit
https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1403424702345924622?s=20
Ce traumatisme historique de « n’être pas reconnu comme blanc » est à la base de tous ces groupes de névrosés qui voient dans l’anti-haitianisme une forme de thérapie à leur permanente crise identitaire, leur seule raison d’être : «Je suis anti-haitien donc j’existe! On ne sais jamais..., au cas où cela aide à devenir blanc.» Après tout, critiquer les haïtiens avec les blancs, n’est ce pas blanc? C’est dans ce contexte que nous demandons : Quel est l'état d'avancement des discussions entre les autorités Haïtiennes et celle de la République Dominicaine sur la construction du Canal sur la Rivière Massacre? La population des deux (2) pays doivent-être informée de la situation afin d’éviter que ce dossier soit instrumentalisé par les extrémistes. Personnellement, je suis contre tout conflit entre Haïti et la République Dominicaine. Nous sommes deux (2) nations et deux (2) États sur une île, condamnés à collaborer et à vivre ensemble. Je suis aussi contre toute politique de "fait accompli”. Cette pratique traditionnelle nous cause trop de problèmes internes, ce n’est pas nécessaire de l’adopter dans nos relations avec nos voisins dominicains. En ce sens, je souhaite que le gouvernement haïtien puisse trouver une entente avec la République Dominicaine, en considérant les préoccupations et les besoins des agriculteurs des deux (2) côtés de la frontière. Il y a toujours moyen de gérer une ressource à deux, comme des gens civilisés. Parfois, le droit ne suffit pas pour résoudre un problème. Les avocats vous diront qu’une bonne entente est souvent mieux qu’un bon procès. Car, en plus de reconnaître les droits des parties en litige, elle permet d’éviter un goût amer et la recherche d'une vengeance future. L’opinion publique doit-être informée des discussions et des mécanismes mis en place pour gérer les ressources que les pays partagent dans une logique de respect mutuel, compréhension mutuelle et d’entraide. Le peuple dominicain doit comprendre que la décision d'irriguer les terres du côté haïtien contribuera à combattre l’immigration clandestine dans son pays. Nous devons pouvoir concilier le désirable et le possible. Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 10 juin 2021 reseaucitadelle@yahoo.fr #LeReCit @reseaucitadelle WhatsApp: + 509 3686 9669
Le traité de 1929 entre Haiti et la République Dominicaine :
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