Quant le candidat Jacques Édouard Alexis perd les pédales
Par Muradieu Joseph
Dans une interview accordée à une station de radio à Boston, le dimanche 25 avril 2010, l'ancien Premier ministre Jacques Édouard Alexis, répondant à une question du journaliste sur son interdiction d'entrer au Canada, a fait savoir que cette décision malencontreuse des autorités canadiennes résulte des démarches entreprises par le politologue Sauveur Pierre Étienne et le sénateur Irvelt Chéry à Ottawa. Selon les dires de Mr Alexis, les deux anciens dirigeants de l'OPL l'ont accusé d'être le principal instigateur du massacre de Carrefour-Feuille, de l'assassinat du sénateur Jean-Yvon Toussaint, du coup de force électoral du 21 mai 2000 et des explosions de bombe qui avaient précédé la farce électorale du 26 novembre 2000.
Surexcité, perdant les pédales, l'ancien Premier ministre Jacques Édouard Alexis s'est livré à un exercice d'une rare trivialité, indigne d'un homme d'État, en traitant, entre autres, le professeur Étienne et l'agronome Chéry de deux « ti vakabon OPL» (petits vagabonds). Cette réaction violente et impulsive de l'ancien Premier ministre témoigne de son manque de respect pour ses adversaires politiques et traduit ses prédispositions à entamer une chasse à l'homme dans l'éventualité d'un retour au pouvoir. Doit-on rappeler que le 5 septembre 1999, sous son gouvernement, le professeur Sauveur Pierre Étienne, son épouse, ses deux enfants ainsi qu'un neveu avaient échappé de peu à une tentative d'assassinat aux abords de l'aéroport de Port-au-Prince. Suite aux persécutions du gouvernement de Jacques Édouard Alexis, le professeur Étienne et sa famille, ainsi que le sénateur Irvelt Chéry, ont dû prendre le chemin de l'exil. C'est ce personnage d'ancien régime, vindicatif, autoritaire et allergique à toute forme de débat démocratique qui mène tambour battant campagne dans la diaspora en vue des prochaines élections présidentielles.
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