mardi 1 février 2011
Washington serait pour l’extension du mandat de Préval, si les élections sont libres
Washington serait pour l'extension du mandat de Préval, si les élections sont libres
Au lendemain de la visite d'Hillary Clinton, des déclarations d'officiels américains parlant sous le couvert de l'anonymat expriment les craintes de l'administration Obama de voir Haïti faire face à un "vide politique" à partir du 7 février et laissent entendre que la solution de la crise passe par un second tour Manigat/Martelly
lundi 31 janvier 2011,
Le Président René Préval pourrait rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat constitutionnel, le 7 février, si des garanties sont données sur le caractère libre et honnête de l'élection devant permettre de désgner son successeur, ont indiqué lundi de hauts responsables américains au lendemain de la visite éclair en Haïti de la Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, axée sur la résolution de la crise post-électorale.
Parlant sous condition d'anonymat à l'Associated Press, ces officiels ont exprimé leurs préoccupations face au "vide politique" que pourrait entraîner le départ la semaine prochaine de Préval dans un pays connu pour son instabilité.
Les mêmes diplomates ont fait savoir que la chef de la diplomatie américaine n'aurait nullement tenté au cours de son passage à Port-au-Prince de porter le candidat du pouvoir, Jude Célestin, à renoncer à ses ambitions présidentielles.
Le prétendant, dont le parti INITE a sollicité sans succès le retrait de la course, n'aurait pas non plus promis d'abandonner lors d'un tête-à-tête qualifié de "très respectueux".
"Nous supportons les recommandations de l'Organisation des Etats américains et nous souhaitons les voir entrer en application parce que nous sommes convaincus que c'est la voie à suivre en vue de respecter le vote du peuple haïtien", avait déclaré à la presse Mme Clinton.
Avant Jude Célestin, elle avait eu dans la résidence de l'ambassadeur américain, Kenneth Merten, des entretiens séparés avec les candidats Mirlande Manigat (RDNP) et Michel Martelly (Repons Peyizan) qui, selon les conclusions d'une mission technique de l'OEA, devraient s'affronter au second tour des présidentielles le 20 mars prochain.
Rien n'a filtré d'une rencontre qu'a eue avec le Président Préval Hillary Clinton qui a aussi discuté de la situation politique avec des organisations de la société civile et les représentants de la communauté internationale, en particulier le chef de la Mission de stabilisation de l'ONU (MINUSTAH), Edmond Mulet.
La visite de ce poids lourd de l'administration Obama est intervenue au moment où le Conseil électoral provisoire s'apprête à publier les résultats définitifs du premier tour des élections controversées du 28 novembre en vue de relancer un processus paralysé par deux mois de crise.
Le chef de l'Etat sortant, dont la gestion politique est jugée très décevante dans l'opinion publique, souhaite rester au pouvoir, s'il le faut jusqu'au 14 mai, afin, dit-il, de passer le relais à un ou une successeur (e) élu (e) et non a un president provisoire.
spp/radio kiskeya.
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