Cyrus, Pour éviter toute confusion, il convient de signaler que Plaisance-Pilate forment deux circonscriptions électorales bien distinctes. Autrement dit, la commune de Plaisance a son député et celle de Pilate le sien. Il n'y a pas un député Plaisance-Pilate Kenbe la Manel Enquête : Un ancien Député de Pilate accusé dans l'assassinat de Georges Marcelin. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com L'assassinat politique de l'ancien Maire de Pilate Georges Marcelin le 27 juillet 2010 dans le quartier de La Fonda Hôtel au Cap-Haïtien est un mauvais précédent à l'arrivée des élections législatives et présidentielles programmées pour la fin de l'année. Les forces de sécurité présentes dans le Nord enquêtent sur la situation. Même quand on enregistre un comportement nonchalant de la part de la justice capoise, des enquêteurs de diverses institutions n'entendent pas abandonner le dossier. La sécurité des prochaines élections en dépend, il faut envoyer un message clair pour décourager ceux qui comptent utiliser la violence comme moyen de remporter le scrutin. Selon une source confidentielle jugée crédible par RESEAU CITADELLE Georges Marcelin, qui allait être installé Vice Délégué du gouvernement de René Préval avec pour la circonscription de Pilate avec pour mission de renforcer le parti INITE dans la zone à été assassiné par des hommes de main d'un ancien député de cette même circonscription. La victime avait été élue maire de Pilate à deux reprises. Les indices suivants militent contre cet ancien député de Pilate : Des témoins ont rapporté avoir vu une voiture 4x4 Trooper de couleur blanche immatriculée officielle, stationnée dans la zone de Fonda Hôtel, environ 50 mètres après les monuments sur la nationale #1 en allant vers Port-au-Prince, depuis 13 heures, avec à son bord 4 hommes. Quelques minutes avant l'assassinat de Marcelin Georges vers 18 heures, deux des hommes ont descendu la voiture. L'ancien député de Pilate a été aperçu à pied, exactement tout près des monuments de Vertières, quelques minutes avant l'assassinat. Il aurait été en train de superviser l'opération. Selon les enquêteurs, ils auraient abandonné sa voiture à ses hommes de main qui devaient accomplir la mission. Après l'exécution de Georges Marcelin, la voiture Trooper blanche immatriculée officielle a été remarquée dans la station d'essence ELF de Champin, soit 40 mètres avant les monuments de Vertières. Elle a passé un bon moment dans la station d'essence. Le chauffeur était calme. De plus, la voiture en question a été stationnée, après le crime, dans la maison d'un notaire en face d'une épicerie. Nous nous réservons le droit de ne pas citer le nom du notaire ni celui de l'épicerie. Deux semaines avant son assassinat Georges Marcelin avait reçu des menaces de mort de la part de cet ancien député de Pilate. Le 12 juillet 2010 après sa nomination, il a essuyé 4 à 5 coups de feu à Port-au-Prince. Dans l'après du même jour – 12 juillet 2010, sa fille de 20 ans, écolière en fin d'études classiques, a reçu un appel sur son portable l'invitant à se rendre du coté de « Croissant d'or » une boulangerie sur la Route Nationale #1 pour recueillir un colis qu'on voulait remettre à son père. Elle a eu l'habilité de consulter son papa Georges Marcelin qui lui a déconseillé d'y aller tout en lui expliquant les menaces auxquelles il faisait face à Port-au-Prince. Consultée sur ce dossier, la Police Nationale d'Haïti dans le Nord explique qu'avec les lois haïtiennes, le dossier ayant été saisi par le juge de Paix qui avait dressé un constat légal du cadavre, les enquêteurs de la police ne peuvent qu'attendre une commission rogatoire i.e. une décision du juge instructeur ordonnant des renseignements complémentaires. Le commandement de la PNH dans le Nord se dit prêt à exécuter toutes décisions du juge instructeur. Traditionnellement, il n'y a pas beaucoup de juges assez braves pour mener une enquête sérieuse sur cet assassinat. La condamnation à seulement 5 ans de prison, au mois de juin 2010, d'un ancien inspecteur de police, ancien responsable de la SDPJ, pour son implication dans plusieurs cas de kidnapping, suite aux pressions de personnes connues et/ou inconnues sur des juges, peut facilement expliquer pourquoi il y a autant de bandits dans le Nord. La liste des cas de crimes ou d'assassinats spectaculaires restés impunis est longue. Il faut plus qu'un Doyen honnête et d'un Chef de Parquet incorruptible pour transformer la justice dans le Nord. Les corrompus nommés comme substituts au parquet et comme juges de paix par des politiciens sans scrupules s'activent à défendre le statu quo en vendant la justice au plus offrant, à l'insu du Doyen, du Chef du Parquet et des juges non-corrompus. Une pratique qui constitue une menace pour ceux qui malgré tout cherchent à conserver leur intégrité. RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 30 Aout 2010, 13 heures 03. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert |
mardi 31 août 2010
Correction d'un ami : il s'agit d'un ancien député de Pilate.
FLASH !!! : Roiliace Saint-Louis kidnappé sur la route de Grande Rivière du Nord.
FLASH !!! : Roiliace Saint-Louis kidnappé sur la route de Grande Rivière du Nord.
Par Gérard Maxineau, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com
Wallace
lundi 30 août 2010
Des policiers en colère contre l’arrestation et l’emprisonnement d’un des leurs ont brièvement bloqué l’accès du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince.
Ils menacent de cesser le travail si le policier n'est pas libéré et le chef du Parquet révoqué
lundi 30 août 2010,
Une centaine de policiers issus de divers Commissariats de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont brièvement bloqué lundi matin l'entrée du Parquet du Tribunal civil de la capitale à Lalue, pour protester contre l'arrestation et la condamnation célère d'un des leurs jeudi dernier, sur ordre du Commissaire du gouvernement et chef du Parquet, Me Harycidas Auguste.
Les policiers menacent d'observer un arrêt de travail jusqu'à la réintégration de leur collègue à son poste. Ils réclament aussi la révocation du Commissaire du gouvernement.
Interrogés sur l'interdiction qui leur est faite d'entreprendre un tel mouvement, certains des policiers ont répondu que, justement, c'est en raison de l'interdiction qui leur est faite de protester qu'ils subissent depuis quelques temps toutes sortes d'abus et d'injustice. Ils disent en avoir marre et n'éprouvent aucune crainte quant aux sanctions qui pourraient être éventuellement adoptées contre eux.
Il a fallu l'intervention sur les lieux du Commissaire principal de la police de Port-au-Prince, Michel-Ange Gédéon, pour que les policiers en colère abandonnent les lieux. Désapprouvant leur démarche au regard des règlements, Gédéon a laissé entendre que les policiers n'ont certainement pas été mis au courant des démarches entreprises par le Haut Commandement de la PNH en vue de résoudre le problème.
Le grave incident du jeudi 26 août largement commenté dans la presse, avait mis aux prises le policier Wanzo Gilles, affecté à la sécurité rapprochée du Directeur général du service de l'Immigration et de l'Emigration, le général Roland Chavannes, à un des gardes du corps du chef du Parquet au moment où ce dernier était venu remplir des formalités pour l'octroi de passeports à des proches.
Selon divers témoignages, le policier a ouvert l'accès au carré du Directeur général au Commissaire du gouvernement, mais l'en a refusé à ses gardes du corps armés, conformément aux instructions qu'il dit avoir reçues. Furieux, l'un de ces derniers lui aurait fait savoir qu'il accompagne le chef du Parquet. Le policier aurait alors répondu n'en avoir cure.
Informé d'une telle réponse, le Commissaire a vite fait de la qualifier d'outrage à Magistrat. Séance tenante, il a fait appel à des policiers de services spécialisés de la Police Nationale d'Haïti (PNH) qui ont emmené Wanzo Gilles après que, selon certains témoignages, il aurait instruit un civil qui l'accompagnait de passer les menottes au policier.
A la surprise générale, compte tenu de la lenteur proverbiale de la justice en Haïti, l'affaire a été entendue le même jour par le Juge Jean Pérez Paul. Condamné à trois mois de prison, à la suspension de ses droits civils et politiques pendant la période et à la radiation après avoir purgé sa peine, Wanzo Gilles a été sur le champ conduit en prison.
Cet incident a provoqué un véritable tollé dans la presse. Des juristes, des parlementaires, des responsables d'organismes de droits humains ont tous dénoncé un cas flagrant d'abus de pouvoir. Le Commissaire du gouvernement a dû lui-même apporté des explications sur le dossier sur les ondes de plusieurs stations de radio de la capitale.
Le sénateur de l'Artibonite Youri Latortue, ex-militaire et Commissaire de police, s'est rendu lundi matin au Parquet en vue de solliciter le concours de Me Harycidas Auguste à la résolution du conflit. Il a proposé que l'avocat du policier exerce rapidement un recours contre le jugement par-devant la Cour d'Appel et que le Commissaire du gouvernement près cette cour ordonne la relaxation du policier vu que la Cour d'Appel est dysfonctionnelle depuis le séisme. [jmd/ Radio Kiskeya]
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Interview de Jean-Claude Duvalier par Deborah Ball pour le Wall Street Journal.
AUGUST 21, 2010 Interview de Jean-Claude Duvalier par Deborah Ball pour le Wall Street Journal
1 .The Swiss and Haitian governments claim that you stole the money in question from the Haitian state. What is your response to this? Where did this money come from?
Tout d'abord, il faut clarifier, de quels fonds s'agit-il ? Dépendant des sources il s'agit tantôt de 7 millions, tantôt de 5 millions, tantôt de 4 millions…..
Sur le montant exact je ne dispose d'aucun renseignement précis si ce n'est que cette somme quelle qu'elle soit, n'est que l'épargne que ma famille a constituée depuis plus de 60 ans a laquelle s'ajoutent les intérêts bancaires depuis plus d'un demi-siècle. Ces intérêts représentent à peu prés 80% du montant en question.
Le gouvernement suisse a bloqué ces fonds au motif qu'une procédure judiciaire aurait été initiée en Haïti. Non seulement aucune condamnation n'a jamais été prononcée contre moi en Haïti, mais mieux encore aucune procédure judiciaire n'a jamais été engagée contre les Duvalier, jusqu'à cette date, en Haïti.
Les deux décisions prises en 24 ans qui me concernent ont été rendues par les tribunaux français et suisses. Et ces deux décisions ont été rendues en ma faveur.
Criminal behaviour !
Laissez-moi saisir cette opportunité pour vous présenter en deux mots ce qu'a été mon gouvernement que j'ai voulu être avant tout un gouvernement d'ouverture.
Des mon accession à la présidence succédant à feu mon Père, à l'âge de 18 ans, en vu de maintenir l'équilibre politique dont Haïti avait besoin pour son développement économique, j'ai fait appel à tous les exilés pour qu'ils viennent apporter leurs contributions au développement de ce pays. Un certain nombre a répondu positivement. Parmi eux il y en a qui sont même devenus ministres ou ambassadeurs…
Pour y parvenir, mon premier geste a été de neutraliser toutes les forces négatives qui pouvaient constituer un obstacle à l'émergence de structures démocratiques réelles en Haïti. Ce n'était pas chose facile, croyez-moi, mais je me suis attelé à la tache.
Regardez ce qui se passe en Haïti depuis mon départ :
Combien de leaders politiques, combien de syndicalistes, combien d'étudiants, combien de journalistes ont été assassinés, exécutés sans l'ouverture de la moindre enquête. Le plus petit de ces cas eut soulevé la conscience et l'indignation de la communauté internationale durant ma présidence !
Combien de dirigeants, de sénateurs, de chefs de police, … ont été poursuivis aux États-Unis même, pour leur implication dans des trafics illicites et criminels durant ces 20 dernières années ?
Ni moi-même, ni aucun membre de mon gouvernement ou de mon administration n'avons jamais fait l'objet de poursuites pour conduites criminelles, ni n'avons été mis en accusation pour trafics illicites de tout genre, pendant ou après ma présidence.
Parlant de « criminal behaviour » vous vous trompez d'époque et de personne !
Quand j'entends les milliards qui ont été dépensés en Haïti versus les réalisations au cours de ces 20 dernières années, il faudrait que l'on demande comptes.
Demandez donc au peuple haïtien librement s'il vivait mieux avant ou s'il vit mieux aujourd'hui…et faites-moi part du verdict.
C'est pour moi avant tout une question de principe que de défendre l'honneur de feu ma mère et, j'irai même devant la cour européenne des droits de l'homme pour défendre son honneur. Faut-il clarifier que le compte bancaire en question est celui de la Fondation de feu ma mère.
Choqué. C'est le comble ! Pendant longtemps les pays du vieux continent représentaient pour tout le monde le symbole même de la démocratie par excellence ou se pratique la séparation des pouvoirs et la suprématie de la loi.
Figurez-vous que la plus haute instance judiciaire suisse,- la cour suprême fédérale,- ordonne le déblocage et la restitution de ces fonds et le gouvernement suisse, sans obtenir la permission d'un tribunal, ordonne de maintenir le blocage et propose au parlement suisse de voter une loi rétroactive qui lui permettrait de disposer de ces fonds comme il l'entend !
Même dans ce que vous appelez vous autres les républiques bananières on n'aurait pas osé.
Cette affaire sans précédent, remet en question la crédibilité de tout le système financier suisse.
Dés lors, qu'un état ne respecte plus les décisions de ses propres tribunaux il n'y a plus d'état. Même en Haïti, on ne verrait pas cela !
Paradoxalement, il y a une affaire Duvalier en Suisse alors qu'il n'existe pas d'affaire Duvalier en Haïti.
Et cette loi rétroactive proposée par le gouvernement suisse vise à subtiliser les fonds d'un client de l'UBS pour être envoyés au gouvernement le plus corrompu de toute l'Histoire haïtienne.
Pendant que je vous parle et que l'on dénie à ma mère plus de 60 ans d'épargne familiale, un proche collaborateur de ce gouvernement haïtien ayant moins de 3 000 euros de salaires mensuel, a pu accumuler, en moins de cinq ans, plus de 25 millions d'euros de dépôts bancaires en Suisse !
Après le séisme du 12 janvier 2010, date aussi de l'arrêt de la cour suprême fédérale suisse, j'ai choisi de faire don des fonds de la fondation de feu ma mère, Simone Ovide Duvalier à la croix rouge américaine (compte tenu de la proximité des deux pays) en vue d'apporter une assistance d'urgence aux victimes des communes de Léogane, Carrefour, Port-au-Prince,…
Le gouvernement suisse soutient qu'il bloque ces fonds à la demande du gouvernement corrompu d'Haïti et les donnera en cadeau à une organisation suisse de préférence pour pouvoir subvenir aux besoins de la population haïtienne.
Si l'intention du gouvernement suisse était réelle à l' endroit du malheureux peuple haïtien, c'eut été la bonne occasion de négocier avec les bénéficiaires de la fondation.
J'ai de bonnes raisons, - en ayant en mémoire le précédent juif - de douter des bonnes intentions du gouvernement suisse a l'égard du peuple haïtien.
Bien sur, les épargnes de ma famille existent sur un compte de l'UBS depuis plus d'un demi-siècle ! ◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦ By DEBORAH BALL AUGUST 21, 2010Switzerland has been trying to give the money back to Haiti for nearly 24 years. But the simple act of returning allegedly ill-gotten gains has proven harder than it sounds. The money sits frozen in Swiss banks, held up by Haiti's inability to mount a case against Mr. Duvalier Next month, Switzerland's lower house will vote on a bill that could pave the way for the return of the money to Haiti—and potentially clean up its reputation as banker to the world's strongmen. The law would make it easier for Switzerland to return money to countries known to be corrupt. In the case of Haiti, it would override a January court ruling that found the statute of limitations on Mr. Duvalier's alleged crimes was up, and ordered the money be returned to him. The ruling came just hours before a devastating earthquake in Haiti killed as many as 220,000 people and caused an estimated $7 billion in damages. "We don't want this money," said Swiss Foreign Minister Micheline Calmy-Rey in an interview. "It belongs to Haiti." But if the law doesn't pass, Switzerland will have to hand the money back to Mr. Duvalier. In an email to The Wall Street Journal, Mr. Duvalier, who lives in exile in France, denied any wrongdoing and said the money belongs to him and his family. And he's livid that the money remains frozen despite the January court ruling. "Not even a banana republic would dare such a thing," he wrote in the email. "This unprecedented move calls into question the entire Swiss financial system." For two decades, the Swiss government repeatedly extended the freeze by resorting to a blanket constitutional power to act in its national interest. Meanwhile, Mr. Duvalier filed several appeals with Swiss courts to get the money back. In 2007, the political situation in Haiti shifted. The new president, Rene Preval, made fighting corruption one of his government's principal goals. In early 2007, Mr. Preval called Louis Joinet, a prominent French magistrate who was advising the Haitian government on human rights issues for the U.N. "How about seeking Duvalier's extradition?" the president asked, according to Mr. Joinet's recollection. Mr. Joinet says he feared that would mobilize Mr. Duvalier's supporters in Haiti, and instead suggested he go after the money in Switzerland. The Haitian president agreed, according to Mr. Joinet. A Haitian government spokeswoman didn't respond to requests for comment. (Pourquoi ne pas demander l'extradition de Duvalier? a demandé Le président – Rene Préval-, conformément au souvenir de M. Joinet. M.Joinet dit qu'il craignait que cela permettrait de mobiliser les partisans de M. Duvalier en Haïti, et a plutôt suggéré qu'il ailles récupérer l'argent en Suisse. Le président haïtien en a convenu, selon M. Joinet. Un porte-parole du gouvernement haïtien n'a pas répondu aux demandes de commentaires. ) In August 2007, Mr. Preval sent a letter to the Swiss president saying it was "the firm intention of the Haitian government" to pursue criminal charges against Mr. Duvalier so it could secure the return of the money. In response, the Swiss extended the freeze for another year and paid for a Geneva-based lawyer to work with World Bank and Haitian officials to put together a criminal case. The following May, Port-au-Prince re-filed its request for the money with Bern, which approved it in February 2009. Mr. Duvalier promptly filed an appeal in Switzerland's Federal Criminal Court. The Haitian government was already mulling projects the money could go toward, such as new schools or a hydroelectric plant, according to Mr. Succar, the Haitian lawyer working with Mr. Preval's office on the case. Then, on Jan. 12 of this year, just hours before the earthquake struck Haiti, Switzerland's highest court ruled that the money had to be returned to Mr. Duvalier because the statute of limitations on his alleged crimes had expired. Even amidst the chaos of the earthquake, the news from Switzerland was a blow. "It was a great disappointment," says Mr. Succar. "We had dedicated considerable efforts to the case and we were expecting to get the money back." After the Duvalier ruling, the Swiss government once again froze the money to give it time to write the new bill. The Swiss Senate passed the bill in June and the lower house will vote on it in September. If it passes, Bern could return the money to Haiti next January. In an emailed statement, Mr. Duvalier said should the law pass, he intends to "use every possible recourse, including an appeal to the European Court of Human Rights." If the funds were returned to him, he would donate them to the American Red Cross for disaster relief in Haiti, he added. ◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦ ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Bulletin météo du lundi 30août 2010.
Bulletin météo du lundi 30août 2010Valable jusqu'au 01 sept 2010Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'AtlantiqueLes conditions de la météo dans la région restent dominées par Prévisions pour Haïti* Généralement ensoleillé ce matin ; Prévisions pour Port-au-Prince et environs* Beau temps ce matin. Mais nuageux demain Lever & coucher du soleil pour Port-au-PrinceAujourd'hui 30 août Lever : 05h 34 mn ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Enquête : Un ancien Député de Plaisance-Pilate accusé dans l’assassinat de Georges Marcelin.
Enquête : Un ancien Député de Plaisance-Pilate accusé dans l'assassinat de Georges Marcelin. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com L'assassinat politique de l'ancien Maire de Pilate Georges Marcelin le 27 juillet 2010 dans le quartier de La Fonda Hôtel au Cap-Haitien est un mauvais précédent à l'arrivée des élections législatives et présidentielles programmées pour la fin de l'année. Les forces de sécurité présentes dans le Nord enquêtent sur la situation. Même quand on enregistre un comportement nonchalant de la part de la justice capoise, des enquêteurs de diverses institutions n'entendent pas abandonner le dossier. La sécurité des prochaines élections en dépend, il faut envoyer un message clair pour décourager ceux qui comptent utiliser la violence comme moyen de remporter le scrutin. Selon une source confidentielle jugée crédible par RESEAU CITADELLE Georges Marcelin, qui allait être installé Vice Délégué du gouvernement de René Préval avec pour la circonscription Plaisance Pilate avec pour mission de renforcer le parti INITE dans la zone à été assassiné par des hommes de main d'un ancien député de cette même circonscription. La victime avait été élue maire de Pilate à deux reprises. Les indices suivants militent contre cet ancien député de Pilate : Des témoins ont rapporté avoir vu une voiture 4x4 Trooper de couleur blanche immatriculée officielle, stationnée dans la zone de Fonda Hôtel, environ 50 mètres après les monuments sur la nationale #1 en allant vers Port-au-Prince, depuis 13 heures, avec à son bord 4 hommes. Quelques minutes avant l'assassinat de Marcelin Georges vers 18 heures, deux des hommes ont descendu la voiture. L'ancien député de Pilate a été aperçu à pied, exactement tout près des monuments de Vertières, quelques minutes avant l'assassinat. Il aurait été en train de superviser l'opération. Selon les enquêteurs, ils auraient abandonné sa voiture à ses hommes de main qui devaient accomplir la mission. Après l'exécution de Georges Marcelin, la voiture Trooper blanche immatriculée officielle a été remarquée dans la station d'essence ELF de Champin, soit 40 mètres avant les monuments de Vertières. Elle a passé un bon moment dans la station d'essence. Le chauffeur était calme. De plus, la voiture en question a été stationnée, après le crime, dans la maison d'un notaire en face d'une épicerie. Nous nous réservons le droit de ne pas citer le nom du notaire ni celui de l'épicerie. Deux semaines avant son assassinat Georges Marcelin avait reçu des menaces de mort de la part de cet ancien député de Pilate. Le 12 juillet 2010 après sa nomination, il a essuyé 4 à 5 coups de feu à Port-au-Prince. Dans l'après du même jour – 12 juillet 2010, sa fille de 20 ans, écolière en fin d'études classiques, a reçu un appel sur son portable l'invitant à se rendre du coté de « Croissant d'or » une boulangerie sur la Route Nationale #1 pour recueillir un colis qu'on voulait remettre à son père. Elle a eu l'habilité de consulter son papa Georges Marcelin qui lui a déconseillé d'y aller tout en lui expliquant les menaces auxquelles il faisait face à Port-au-Prince. Consultée sur ce dossier, la Police Nationale d'Haïti dans le Nord explique qu'avec les lois haïtiennes, le dossier ayant été saisi par le juge de Paix qui avait dressé un constat légal du cadavre, les enquêteurs de la police ne peuvent qu'attendre une commission rogatoire i.e. une décision du juge instructeur ordonnant des renseignements complémentaires. Le commandement de la PNH dans le Nord se dit prêt à exécuter toutes décisions du juge instructeur. Traditionnellement, il n'y a pas beaucoup de juges assez braves pour mener une enquête sérieuse sur cet assassinat. La condamnation à seulement 5 ans de prison, au mois de juin 2010, d'un ancien inspecteur de police, ancien responsable de la SDPJ, pour son implication dans plusieurs cas de kidnapping, suite aux pressions de personnes connues et/ou inconnues sur des juges, peut facilement expliquer pourquoi il y a autant de bandits dans le Nord. La liste des cas de crimes ou d'assassinats spectaculaires restés impunis est longue. Il faut plus qu'un Doyen honnête et d'un Chef de Parquet incorruptible pour transformer la justice dans le Nord. Les corrompus nommés comme substituts au parquet et comme juges de paix par des politiciens sans scrupules s'activent à défendre le statu quo en vendant la justice au plus offrant, à l'insu du Doyen, du Chef du Parquet et des juges non-corrompus. Une pratique qui constitue une menace pour ceux qui malgré tout cherchent à conserver leur intégrité. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 30 Aout 2010, 13 heures 03. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |