Le pays évolue vers une situation de guerre civile. Dans le journal New York Times, le Sénateur Joseph Lambert s'était dit "prêt pour la guerre civile", son mot d'ordre est "l'élection du candidat du pouvoir dès le Premier tour". Ainsi, le pouvoir passe a l'assaut avec ses gangs armés.
La veille, au Cap-Haitien on a enregistré un mort; des blessés et des morts ce matin au Champs de mars; des véhicules tirent sur de passants; un groupe nommé Abas Satan venant de Cité soleil se dit prêt a rétablir l'ordre.
Le pourrissement de la situation va entraîner plus de violence. Des tueries et des massacres.
La communauté internationale est responsable de chaque vie humaine perdue dans cette nouvelle évolution de la violence. Car, imposant comme principe le maintien du pouvoir en place, elle renforce les gouvernants dans leur audace.
Ceux qui voient dans la continuité une question de vie ou de mort engageront le pays dans un massacre pour leur survie et la continuité de leurs activités illégales.
Ces criminels viennent de prendre la Police et la Communauté internationale dans un piège qui consiste a lever les barricades pour faciliter la circulation des tueurs en imposant un temps pour la vérification des procès-verbaux.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
9 décembre 2010
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