Le president élu dresse un bilan positif de son récent séjour aux Etas-Unis et réaffirme sa volonté d'apporter le changement en Haïti
Port-au-Prince, le 26 avril 2011 – (AHP) – Le président élu Joseph Michel Martelly, a dressé mardi un bilan positif de son récent séjour aux Etats Unis où il s'est entretenu avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, des responsables d'institutions financières et des membres de la diaspora entre autres.
Avec Madame Clinton, Michel Martelly affirme avoir discuté de questions relatives au renouvellement du TPS (Statut de Protection Temporaire) en faveur des Haïtiens en situation irrégulière aux Etats-Unis et de la façon dont ce pays peut aider Haïti à faire face à la prochaine saison cyclonique qui promet d'être mouvementée.
Il a fait savoir que Madame Clinton lui a promis de l'aider à travailler au changement des conditions de vie des Haïtiens. J'ai promis que je travaillerai pour apporter un changement, je tiendrai parole, a martelé Michel Martelly.
Il a, une fois de plus, exigé le respect du vote populaire, soutenant que la démocratie ne peut se construire à travers des élections frauduleuses. Aussi, il dit souhaiter que la justice haïtienne fasse la lumière sur le processus.
Michel Martelly avait dejà appelé la communauté internationale à ne pas reconnaitre les resultats definitifs des législatives, publiés le 20 avril dernier, selon lesquels 17 sénateurs de la plaforme Inite en position defavorable aux resultats preliminaires, ont été donnes gagnants par le CEP.
Pour ce qui est des questions sécuritaires, le président Martelly réitère sa volonté de mettre sur pied une nouvelle force de sécurité en remplacement de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité d'Haïti (Minustah) dans le pays depuis 2004.
Une force nationale de sécurité coutera au pays entre 15 et 25 millions de dollars US l'an, alors que la mission onusienne coûte au pays environ 864 millions de dollars chaque année. Il affirme qu'il va demander a la Minustah de contribuer a la mise sur pied de cette nouvelle force.
M. Martelly, dont l'intronisation comme 56e président d'Haïti est prévue pour le 14 mai dit travailler fort pour rattraper le temps perdu, rappelant que c'est le 7 février qu'il aurait dû entrer en fonction.
Par ailleurs, le président Martelly a appelé la diaspora haïtienne à se structurer pour mieux contribuer au développement du pays. Je suis avec la diaspora, a-t-il dit, soulignant que la demande de double nationalité pour les haïtiens ayant acquis une autre nationalité, sera agréée, tout comme le climat sécuritaire qu'elle reclame.
Il affirme que les différentes communautés haïtiennes de l'étranger représentent environ 4 millions d'Haïtiens et elles envoient au pays près de deux milliards de dollars l'an. Pour Michel Martelly, la façon dont cet argent est géré, ne contribue pas réellement au développement du pays puisqu'envoyé par petites tranches de quelques dizaines de dollars à des particuliers.
Il demande à la diaspora de mieux se structurer, soulignant que si chacun de ses membres contribue à hauteur d'un dollars US chaque semaine, cela ferait plus de 32 millions de dollars qui pourront être disponibles chaque mois pour être canalisés vers des projets de développement durable.
D'autre part, le prochain président affirme avoir plaidé auprès des institutions internationales de financement dont le FMI (Fonds Monétaire International) et la BID (Banque Interaméricaine de Développement) pour qu'elles recommencent a octroyer des prêts a Haïti.
Haïti ayant bénéficié après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, d'une remise de sa dette auprès de ces institutions, n'est plus éligible pour recevoir de nouveaux prêts.
Michel Martelly a fait savoir qu'aucun pays ne peut se développer ni relancer son économie avec des dons de 200 mille dollars par année, encore haïti Haïti sévèrement touchée par des catastrophes l'an dernier.
Michel Martelly a également renouvelé sa volonté d'envoyer a l'école quelque 500 mille enfants non scolarisés. A cette fin, il informe qu'à partir du 1er juin, des taxes de 5 centimes seront prélevées sur chaque minute d'appel international entrant sur Haïti.
Cela ferait, dit-il, 3.5 millions de dollars chaque mois, ajoutés aux 5 millions qu'il est possible de collecter en prélevant des taxes d'un dollars US sur chaque transfert d'argent effectué dans le pays.
mercredi 27 avril 2011
Mr Martelly aux anges après son récent séjour à Washington.
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