La situation actuelle de confrontation permanente entre l'Exécutif et le Législatif exige le leadership d'un homme comme Laurent Lamothe. Face aux urgences de la reconstruction, pour débloquer Haïti, il n'y a pas mieux qu'un ami fidèle du chef de l'État, un homme capable de mettre la Présidence en confiance et de discuter dans un esprit de franchise - « franc parler » - avec les parlementaires haïtiens, les partis politiques et les groupes organisés de la société civile.
Homme d'Affaire habitué à changer les situations de confrontation PERDANT-PERDANT (Daniel Rouzier / Bernard Gousse), de victoire éphémère GAGNANT-PERDANT (Garry Conille) en alliance durable GAGNANT-GAGNANT (WIN-WIN SITUATION), Laurent Lamothe est capable de négocier avec les parlementaires désireux de trouver des ressources pour le développement de leur circonscription.
Son expérience d'homme d'Affaire l'aidera à comprendre qu'en toute chose, il faut avoir la patience de négocier en déterminant un distinguo clair entre le faisable, le possible et l'impossible. Et, une fois l'accord trouvé, il tiendra parole, toujours dans un souci de résultat et d'efficience dans la transparence au profit du peuple haitien.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti RéseauCitadelle, RezoSitadel (Facebook group) www.reseaucitadelle.blogspot.com
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Laurent Salvador Lamothe, né le 14 août 1972 à Port-au-Prince, est, depuis octobre 2011, le ministre des Affaires étrangères et des cultes de la République d'Haïti. Il est le co-fondateur et ancienprésident-directeur général de la compagnie Global Voice Group [1]. Biographie[modifier]Fils de Louis G. Lamothe, docteur en littérature espagnole et fondateur de l'Institut Lope de Vega, et de Ghislaine Fortuney, artiste-peintre, Laurent Lamothe grandit dans un milieu académique et artistique, mais également sportif. En effet, son frère aîné, Ruben, sera pendant un temps capitaine de l'équipe haïtienne de la Coupe Davis de tennis, un sport que le jeune Laurent a également pratiqué. Il représente d'ailleurs son pays à la Coupe Davis de 1994 et 1995[2]. À la même époque, il quitte Haïti pour aller poursuivre ses études supérieures aux États-Unis. Après avoir décroché une licence en sciences politiques de l'Université Barry (en) de Miami, Laurent Lamothe se réoriente vers la gestion des affaires et obtient une maîtrise avec mention honorable dans cette discipline à l'Université Saint Thomas. On dit de lui qu'il était un étudiant fin, analytique et articulé[3]. Deux ans après l'obtention de sa maîtrise en gestion des affaires, il fonde, en collaboration avec son partenaire Patrice Baker, la société de télécommunications Global Voice Group [2]. Petite entreprise de télécommunication modeste au départ, Global Voice Group est maintenant un fournisseur mondial de solutions technologiques dans les marchés émergents et les pays en voie de développement. Cela vaut à Laurent Lamothe d'être nommé « Entrepreneur de l'année » par la firme Ernst & Young en mai 2008 [4]. Avec sa société, Global Voice Group, il introduit notamment, en Afrique, des technologies de gouvernance des télécoms qui permettent aux organismes de réglementation d'exercer une régulation du secteur en termes de contrôle, d'équité tarifaire et de transparence. Il s'engage dans la vie politique et sociale du pays et accepte le poste de conseiller spécial du président haïtien Michel Martelly[5]. Il devient également membre de la Commission intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH). En septembre 2011, Laurent Lamothe et l'ancien président des États-Unis Bill Clinton co-président le Conseil consultatif présidentiel sur le Développement économique et l'Investissement en Haïti, lancé par le président Martelly le 8 septembre 2011 afin d'aider au redéveloppement d'Haïti en rendant le pays plus favorable aux affaires pour les compagnies étrangères et les investisseurs [6]. Laurent Lamothe est ensuite nommé Ministre des Affaires étrangères et des Cultes. Le 26 octobre 2011, il fait son premier discours officiel en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères au cours de sa cérémonie d'installation à Bois-Verna, Haïti [7] [8]. Il est considéré comme un "ministre compétent et dynamique" ayant la "vision nécessaire pour faire progresser Haïti"[9] Après la démission de Garry Conille, Laurent Lamothe est désigné le 1er mars 2012 au poste de Premier ministre par le président Martelly, en attendant le vote à la Chambre des députés et au Sénat. Suite à une controverse concernant la nationalité de certains sénateurs et ministres d'Haïti, le rapport préliminaire de la Commission sénatoriale sur la nationalité publié le 8 mars 2012 à Port-au-Prince est clair : les dossiers sur la nationalité de Laurent Lamothe au service concerné de l'État sont tous complets[10]. La commission sénatoriale chargée de vérifier la conformité des pièces de Laurent Lamothe est composée des sénateurs Francky Exius, William Jeanty, Jean-Baptiste Bien-Aimé, Kély C. Bastien, Mélius Hyppolite, Jean Rodolphe Joazile et Lucas Saint-Vil. La commission a été formée à l'issue d'un huis clos sollicité par le sénateur François Anick Joseph.[11] Notes et références[modifier]
____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mardi 10 avril 2012
Pourquoi Laurent Lamothe? : Parce qu'il faut changer la situation actuelle de confrontation en une alliance durable GAGNANT-GAGNANT.
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