Valéry Numa, quand le Roi des Journalistes haïtiens prononce sa sentence. Ce lundi 28 mars 2011 à son émission « Vision 2000 à l'écoute », le journaliste Valéry Numa a décidé délibérément de faire allusion à mon travail, en me qualifiant de « Petit propagandiste » insinuant un manque de crédibilité parce que je publie des informations sur Michel Joseph Martelly sur le net. Avec l'arrogance traditionnelle des hommes de la capitale haïtienne, après avoir classé Doré Guichard comme un "opportuniste", Monsieur Numa a délibérément cherché à me diminuer en ajoutant que je me « présente comme journaliste ».
Je comprends très mal, l'insistance de Valéry Numa à faire de l'élection présidentielle une affaire personnelle. L'homme se montre très passionné au point de faire chuter l'écoute de la station à l'heure de son émission. Il va jusqu'à proférer des reproches disant qu'il sera prêt à couper l'index des votants quand ils seront déçus. Depuis le 20 mars 2011, le « JOURNALISTE » fait office de « PROPHÈTE DE MALHEUR » annonçant l'échec du futur gouvernement. Des prophéties interprétées comme un aveu d'échec, l'annonce de l'élection de Michel Joseph Martelly.
Après plus d'un mois de campagne en faveur des critères qui correspondent à Mirlande Manigat, Valéry Numa devrait comprendre que si le peuple a décidé autrement, il doit se courber. C'est l'exemple démocratique élémentaire que tout journaliste professionnel devrait pouvoir donner. Professionnel de la communication, Valéry Numa devrait tirer les conclusions de l'échec de son émission qui n'a pas pu modifier l'opinion politique des électeurs.
En s'attaquant à moi, il commet une erreur de plus. Car, je ne ménage pas mes réactions face à de telles provocations.
Je comprends mal que le petit blog que je possède puisse faire autant de mal à ces oligarques de la presse de la capitale qui croient pouvoir éclipser un candidat en violation des principes de base de la profession de journaliste.
Professionnalisme,
Valéry Numa qui se prend pour le Roi des journalistes haïtiens n'a pas eu le courage de dénoncer la décision de ses amis qui en violation de la loi et du contrat avec le CONATEL refusaient les spots de Michel Martelly.
Il accuse Cyrus Sibert de ne pas avoir une ligne:
Valéry Numa qui a passé près d'un mois sur les crimes commis par le régime des Duvalier, n'a rien dit jusqu'à présent de Jean-Bertrand Aristide. Alors, où est l'équilibre?
Malgré les multiples e-mails à lui adressés, monsieur Numa n'a jamais parlé des enfants de rue de la ville du Cap-Haïtien, victimes d'exploitation sexuelle. Avec le petit groupe de journalistes de la Capitale, il croyait pouvoir éclipser ce dossier vu qu'il n'est pas l'œuvre d'un des leurs. Nous avons prouvé qu'ils ne sont pas indispensables, en menant avec succès le dossier.
Encore durant ces élections, nous venons de prouver que nous pouvons faire échec à leur plan non professionnel qui vise à faire de la presse un outil d'influence au service de leurs intérêts personnels. Un professionnel qui ne rate aucune occasion pour parler de son succès personnel, son restaurant, son hôtel… du jamais vu dans le vedettariat.
Opportuniste ? Je ne suis pas celui qui attire la sympathie des gouvernants en faisant d'eux les parrains de mes enfants. Je suis toujours du coté des opprimés, toujours avec les sans-voix. Je défendais les militaires démobilisés quand l'idée dominante voulait leur interdire le droit à leur fonds de pension. Aujourd'hui, je défends le droit d'un musicien candidat d'avoir accès aux médias.
Les réactions méchantes de cette petite élite arrogante et incapable de se faire comprendre qui se croit faiseur de presse ne peuvent rien contre moi.
Monsieur Numa qui a une compétence en communication doit pouvoir définir propagandiste. Sur les résultats des élections, je n'ai fait que diffuser le site Google qui donnait des résultats bruts collectés par des observateurs du scrutin. J'ai aussi publié tous les textes parlant des élections et surtout ceux que les Grands de Port-au-prince décident de ne pas diffuser parce qu'ils présentent Michel Martelly comme un homme différent du démon. (http://www.lalsace.fr/actualite/2011/03/27/la-deputee-michele-striffler-a-surveille-les-elections-en-haiti ) J'ai aussi mis l'accent sur l'autre façade de la médaille, j'ai défié le mythe qui voulait faire croire que Mirlande Manigat est, comme la Femme de César, au dessus de tout soupçon. Ce que fait tout organe de presse responsable et sérieux. Ce travail a contrebalancé les informations et paralysé sans doute un plan fasciste visant à imposer une personne en violation de la volonté populaire.
Journaliste,
J'ai fait des études de droit, j'ai décidé de professer le journalisme pour combler le vide laissé par les faibles et les corrompus. Monsieur Numa qui sûrement adore Larry King de CNN sera d'accord que j'ai le niveau universitaire pour exercer cette profession.
On reconnaît l'arbre par ses fruits. Comme lui, je n'ai pas reçu un prix de journaliste enquêteur, mais j'ai mené à termes plusieurs enquêtes dont une sur la pédophilie au Cap-Haïtien Actuellement, je travaille sur un dossier à Port-au- Prince. Dans le territoire de Valéry Numa, Michael Geilenfeld exploite des enfants depuis 26 ans. Les jeunes victimes de la Maison Saint Joseph nous expliquent leur difficulté d'avoir accès aux médias. J'ai fait plein de chose sur le kidnapping, la sécurité, les droits humains, les élections, les ONG... Depuis la ville du Cap-Haïtien, j'ai des sources privilégiées qui m'aident à mettre à nu l'incompétence et la paresse de plus d'un.
Valéry Numa ne me connaît pas personnellement, il ne m'a jamais rencontré dans les couloirs des ministères, il n'a jamais vu mon nom sur un payroll de journalistes, comment peut-il oser me traiter d'opportuniste?
C'est de l'arrogance pure et simple. De l'intimidation venant tristement d'un journaliste qui se sent paralysé par le travail que nous faisons dans le Nord.
Valéry Numa sait très bien que j'étais avec Jean-Robert Lalane à Radio Maxima où j'ai travaillé comme Éditorialiste/commentateur politique. Il sait très bien qu'en 2004, si j'étais un profiteur comme lui, je pourrais faire fortune dans les couloirs de la primature en cherchant l'amitié du Premier ministre et des ministres. Je refuse que des gens de réputation douteuse me fassent la morale. Car, si je mène une petite vie digne et paisible au Cap-Haïtien, loin des scènes de pillage des caisses de l'État, c'est par souci d'honnêteté et d'intégrité. Je n'accepterai, en aucun cas, qu'un petit prétentieux me traite comme un homme sans honneur. Je suis prêt à engager un débat public avec quiconque pense pouvoir jeter un discrédit sur moi. Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. 29 mars 2011 ____________________ |
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