#Haiti - Politique : Rébellion ou complot des Institutions d’État comme la CSCA (Cour des Comptes) et le CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire).-
Le président Jovenel Moise ne doit pas sous-estimer les deux dossiers qu’on est en train d’instrumenter contre lui : PETROCARIBE et MASSACRE LA SALINE. Il est temps de mettre les projecteurs sur
- la lenteur des procédures au niveau de la Justice/Cassation qui espère récupérer le pouvoir Exécutif; et
- la Cour supérieure des comptes, suspectée de protéger des personnalités de l’opposition qui sont accusées de corruption durant la transition de 2016.
Il faut du moins faire comprendre, comment
1- la Cour de Cassation, saisie par certains accusés dans le Massacre La Saline parce qu’ils contestent la procédure du juge d’instruction, traine les pieds; La Cour de Cassation devait trouver un moyen pour statuer rapidement sur ce dossier.
2- la Cour des Comptes qui est chargée de l’enquête administrative sur #Petrocaribe, garde la dernière partie du Rapport, ce qui empêche aux citoyens indexés dans les deux premières parties déjà publiées de formuler leurs contestations et de poursuivre la procédure légale.
Ces deux éléments constituent le point central de toute la bataille contre le président de la République. Quant aux gangs criminels, au contraire, ils constituent le talon d’Achille de l’opposition. Car, les Ambassades sont au courant des détails autour de leur utilisation par des leaders politiques de l’opposition radicale pour renverser le Président élu et interrompre l’ordre constitutionnel. Personne dans ce monde ne peut défendre l’idée de remettre le pouvoir politique d’un pays à des chefs de gangs criminels. Ce serait un mauvais précédent.
C’est d’ailleurs ce qu’a voulu dire madame Kelly Craft quand dans sa note de compte-rendu, elle a fait mention de l’obligation de lutter contre la drogue. Les gangs en Haïti et surtout dans la Capitale haïtienne sont liés au trafic de drogue, au trafic humain et au crime organisé. Une opposition basée sur de tels groupes ne peut être viable.
Nous pensons qu’il est temps de mettre l’emphase sur la lenteur des procédures au niveau de la justice et cette rétention suspecte par la Cour supérieure des comptes, de la dernière partie du rapport sur Petrocaribe.
C’est tellement simple ce qu’on doit faire pour aider le Président Jovenel Moise à sortir du trou dans lequel la crise politique l’a enfoncé !!!
Hier 23 novembre 2019, nous avons pris un peu de temps pour rechercher une vidéo dans laquelle le PDG de la SOGENER, Dimitri Vorbe avait déclaré que les usines Varreux 1 et 2 appartiennent à l’État; nous l’avions associée à deux déclarations de Me Newton Saint-Juste sur la “surfacturation” et les nuances entre dette et restitution. Et, l’impact est spectaculaire.
Sur tout le web, on reprend la publication, la personnalise. Et, croyez nous, aujourd’hui, l’initiative de désinformation que certains journalistes nationaux et internationaux voulaient faire sur le dossier a échoué ou du moins devient plus difficile à passer dans l’opinion.
Si la politique au 21e siècle est devenue une guerre pour la crédibilité, toute la bataille de la communication moderne se fait autour du “Contenu”. Avant, on pouvait bloquer complètement l’accès aux médias à ses adversaires; mais aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, n’importe qui peut publier un texte, une photo, une vidéo. Cependant, tout le monde n’a pas la capacité de publier de “bons contenus”, des contenus forts et percutants. Si Facebook, Twitter, WhatsApp et les autres sont des plateformes de distribution, elles ne produisent pas —ou rarement — de “contenus propres”. Elles n’existent et ne s’enrichissent que grâce aux contenus des usagers, des USERS….donc, grâce à vos contenus ou vos publications. Cependant, celui qui a les capacités techniques et intellectuels pour produire de bons contenus, fera la différence.
Les gens qui aiment le président Jovenel Moise, qui doutent des accusations portées contre lui et qui veulent le défendre, ont besoin de CONTENUS pour se convaincre, pour convaincre leurs amis, leurs parents, leurs collègues…
Nous devons reconnaitre que ces derniers jours, le Ministère de la Communication a amélioré la qualité de ses Communiqués; il est plus proactif, plus présent et fournit de meilleurs éléments capables d’être utilisés pour construire des arguments et des contenus solides contre la propagande insurrectionnelle mensongère.
Aujourd’hui, il suffit d’avoir une bonne lecture de la situation, de comprendre l’articulation de l’adversaire et les antécédents, pour qu’on puisse apporter son petit contenu, construit sans grands moyens, parfois avec un téléphone portable.
En parlant d’antécédents, nous pensons que toute la faiblesse du système de communication du président de la République est sortie de là. Il faut des gens qui comprennent la réalité haïtienne, l’histoire d’Haïti, les acteurs en face et leurs antécédents, pour réagir correctement et avec efficacité. Si les consultants étrangers sont utiles sur le plan technique, il leur faut des nationaux et surtout des personnes de confiance qui comprennent la réalité politique haïtienne et les acteurs, afin de contextualiser ou d’haïtianiser la réplique. Disons mieux…. accordez plus de temps et de moyens aux personnalités du Palais National qui peuvent faire ce travail de mise en contexte.
Il y a de cela quelques jours, nous avions parlé de l’importance des “mots clés” dans les rapports et les communiqués. (1) Eh bien, cette semaine un article du Journal Bloomberg est titré : “Haiti President Vows to Defy Protests and Free ‘Captured’ State”. (2)
Croyez nous, cette expression “Capture State” explique tout et rend la situation du président, plus facile à comprendre partout dans le monde; parce qu’il fait partie du jargon utilisé dans les milieux décisionnels sur le plan diplomatique et financier, à la Banque Mondiale, au FMI, BID, et les universités…, sans oublier les moteurs de recherche.
C’est d’ailleurs ce que font les organisations de droits humains et les journalistes surtout de la presse internationale qui supportent l’opposition radicale. Ils utilisent des expressions clés comme “Violation droits humains”, “massacre” (Lavalas aime utiliser ce mot), “corruption”, “manifestants”, “usage de forces excessives” — toutes les personnes tuées par balles à Port-au-Prince, tous les membres ou des victimes de gangs, sont à leurs yeux des manifestants.
En ce sens, le président Jovenel Moise ne doit pas sous-estimer les deux dossiers qu’on a vu plus haut : Petrocaribe et La Saline. Il peut déjà sentir comment le Communiqué du Ministère de la Justice en réaction à la note de “Amnistie Internationale” a fait son impact. Aujourd’hui, si on se réunit sur la situation d’#Haiti, on invoquera surement le Communiqué d’Amnistie Internationale, mais on sera obligé de signaler les précisions officielles du gouvernement haïtien sur le sujet.
Donc, il faut mettre l’emphase sur la lenteur des procédures au niveau de la justice et le blocage des procédures à la Cour supérieure des comptes.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 novembre 2019
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1- Haiti- Jovenel : L’heure de vider les contentieux, de renégocier dans un parler-franc et communiquer avec des mots clés, sans langue de bois.- #LeReCit #Haiti
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2019/11/haiti-jovenel-lheure-de-vider-les.html
2- “Haiti President Vows to Defy Protests and Free ‘Captured’ State”.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-11-19/haiti-president-vows-to-defy-protests-and-free-captured-state