samedi 6 novembre 2021

Des mercenaires irlandais dans la colonie française de Saint Domingue, #Haiti.-

Avez-vous déjà entendu parler de la Bataille de LES PLANTONS?

En effet, en 1792, l'Armée indigène de Toussaint Louverture a anéanti les 4 régiments les plus féroces de mercenaires irlandais, dans une localité de Saint-Domingue, aujourd’hui Haïti, appelée "Les Plantons”.
A cette époque, les mercenaires Irlandais étaient considérés comme des criminels sans pitié, très réputés pour leur invincibilité sur le champ de bataille. 
Eh bien, l'Armée indigène de nos ancêtres a mis fin à ce mythe en leur infligeant une raclée, en Haïti.
Suite à ce désastre, les membres de l'Assemblée coloniale de Saint Domingue comprirent que la situation était irréversible. Le monde entier a compris que les esclaves noirs étaient déterminés à combattre l’esclavage et qu’ils pouvaient les affronter de façon efficace sur un champ de bataille moderne (pour l’ėpoque).
La Bataille de Vertières n’a été qu’une preuve de plus qu’ils seront battus par l’Armée d’anciens esclaves sur toutes les formes de batailles : guérillas ou rangées.  

Cyrus Sibert, #LeReCit @reseaucitadelle
WhatsApp : +509 3686 9669

jeudi 4 novembre 2021

Michèle Bennett “Duvalier", la principale cause de nos malheurs.- #LeReCit


C’est vraiment indécent que Michèle Bennett, la principale cause de nos malheurs en Haïti, nous passe en dérision au point de vouloir nous donner des leçons. 

N’importe quel historien vous dira que la 2e guerre mondiale est la conséquence de la Première Guerre mondiale qui a provoqué l’effondrement des empires européens suite à l'épuisement économique, des millions de morts, l’humiliation de l’Allemagne par un traité de paix jugé injuste. Ainsi, la réalité du monde aujourd’hui est la cause de la Première guerre mondiale, non de la deuxième.

 

Avant ce mariage qui a conduit à sa perte,  Jean-Claude Duvalier avait la réputation d’un homme jeune, beau prince noir, ouvert, qui se rapprochait de son peuple avec ses multiples sorties clandestines vers les villes de province et le milieu rural. On avait l’impression que le jeune dictateur voulait réformer son régime. En 1983, il est allé jusqu’à accepter un référendum sur sa présidence à vie. En ce sens, l'une de ses premières décisions à son accession au pouvoir fut d’ordonner le désarmement des miliciens, de réduire leur influence, tout en concentrant ses capacités répressives dans la Capitale haïtienne avec la création de nouveaux corps militaires anti-guérilla comme le Corps des Léopards.

 

L’arrivée de Michèle Bennett au Palais National avec son arrogance pathologique, ses extravagances et ses folies de toutes sortes, a provoqué un changement radical dans cette dynamique d’assouplissement et de rapprochement du président Jean-Claude Duvalier avec son peuple, jusqu’à précipiter l’effondrement du régime. Faut-il rappeler ses querelles stupides avec le Ministre Roger Lafontant et d’autres idéologues Duvaliéristes ou serviteurs du régime, sans parler de ses impertinences à l'égard des officiers de la Garde présidentielle. Égoïste, possessive, perverse-narcissique, elle a provoqué un changement de trajectoire qui nous conduit dans l'abîme. 

 

“L’État faible est l'héritage de sociétés jetées précocement dans la mondialisation.” c’est ce qu’on peut lire à l'endos du Livre “État faible” du professeur André Corten. Aussi, l’auteur nous a-t-il démontré une augmentation exponentielle des dépenses entre 1983 et 1986. Des prêts du FMI qui ont été dilapidés et gaspillés. En plus des pressions du FMI pour des coupes budgétaires dans des secteurs comme l'agriculture et l'éducation, il y a l’irréalisme de cette Première Dame ivre de pouvoir et de ses amis mulâtres de Pétion-ville corrompus et de sous-culture.


( Lisez ce rapport d’enquête de l'Université d’Arkansas sur les finances de Duvalier :

https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/rapports-sur-les-finances-de-jeanclaude-duvalier-et-cie )

 

Je ne suis pas Duvaliériste, mais je crois dans l'émancipation des noirs. On pouvait organiser un départ planifié de Jean-Claude Duvalier, sans détruire Haïti. Les Chiliens l’ont fait avec Augusto Pinochet, les Dominicains avec Joaquin Balaguer, ce fut le cas dans toute l'Amérique Latine et récemment on l’a vu en Égypte, en Algérie. Des transitions ordonnées pour passer de régimes dictatoriaux, répressifs du temps de la guerre froide, vers la démocratie.

 

Le jeune Jean-Claude Duvalier n’a jamais présenté une obsession du pouvoir d’État. C’était un jeune qui aimait la vie. Le fils légitime unique de Papa Doc, gentleman élégant, que le destin a placé au cœur d’un système de pouvoir répressif protégé et conseillé par les États-Unis. Baby Doc laisse l'impression qu’il se battait contre le protocole officiel qui l'empêchait de vivre librement sa naïveté de jeunesse, à l'instar de ses camarades de classe.

 

La façon dont il a abandonné le pouvoir le 7 février 1986, est une preuve de son manque de détermination à vouloir s’accrocher au pouvoir. Car, comme on l’a vu dans les Balkans avec la tragédie des républiques de l’ex-Yougoslavie, généralement, ce genre de régime résiste au prix de dizaines de milliers de cadavres. Mais, Jean-Claude Duvalier a fait autrement. Il a abandonné le pouvoir à la surprise des dizaines de milliers de tontons macoutes et miliciens qui attendaient l’ordre de mater les opposants, comme ils savaient le faire sous le règne de Papa Doc.

 

L’ignorance et l'incompétence des uns et des autres facilitent le recyclage de personnalités funestes qui séjournent dans la poubelle de l’histoire. Elles sont devenues audacieuses et osent passer, nous, leurs victimes, en dérision.

 

Mais, les gens avertis ne se laissent pas manipuler. Des recherches et des analyses sérieuses aideront toujours à replacer ces imposteurs à leur place, en rappelant les contextes. 

 

La pire usurpation de Michèle Bennett, c’est quand elle ajoute Duvalier à son nom. Car, c’est difficile d’expliquer que la femme qui a divorcé de Jean-Claude Duvalier, l’abandonnant à un point que lors de son retour en Haïti il fut accompagné d’une française, -- comment expliquer que cette femme -- puisse continuer à utiliser le patronyme Duvalier. 

 

Mais, toute imposture à ses limites : On n’est pas Duvaliériste sans être un griot, noiriste!


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

04 Novembre 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669


Lisez aussi : 

a) Contre le sophisme historique de Jean-Claude Roy, Vive le "noirisme-démocratique" pour l’émancipation des noirs d'Haiti.-


b) Un néo-noirisme, un noirisme-démocratique : une nécessité historique !!! #LeReCit

mardi 19 octobre 2021

Le kidnapping des missionnaires américains et l’obsession d’une transition longue en Haiti ! (Texte de Cyrus Sibert)

Le kidnapping des missionnaires américains vise à contraindre les Etats-Unis à accepter une transition longue en Haïti. L’oligarchie et les politiciens corrompus utilisent les gangs comme argument pour prouver que les élections sont impossibles. Pour mieux comprendre ce kidnapping, il faut analyser la position du Premier Ministre Ariel Henry qui minimise les élections, à cause de l’insécurité. Mais, et les élections en Irak, Afghanistan, au Congo et en Amérique Centrale? Ariel Henry est sous l’emprise de ses partenaires assassins. Le kidnapping de sa belle-fille pour le forcer à conclure un accord pour une transition en dit long. Aujourd’hui, ils osent kidnapper des citoyens américains pour convaincre Washington de la nécessité d’une transition longue. Après avoir utilisé la violence des gangs pour détruire l’image du président Jovenel, ils les activent pour empêcher les élections. #LeReCit

lundi 18 octobre 2021

REVOLISYON KILTIREL POU REMETE AYITI KANPE DJANM. Kisa ki mete’n nan sa? Kòman nap ka soti? #LeReCit


Tout sa nap viv nan peyi d’Haiti jodia se konsekans yon Leta ki efondre akoz :

1- GLOBALIZASYON NEO-LIBERAL


Depi ane 1980 blan ap bay dirijan aysyen presyon pou kraze tout strikti sosyal, ekononik, sekirite kite pèmet Haiti reziste depi li pran lendepandans;


- 1980, yo egzije Duvalier touye tout kochon kreyol yo; Bagay sa bay tout bidonvil, getto oubyen katye popilè nou wè nan kapital la ak nan vil yo. (Jodia gen fyèv pòsin afriken Sendomeng, yo pa di Dominiken yo touye tout kochon yo genyen) 


- 1986, yo fè Duvalier kite pouvwa san okenn planfikasyon; (Tandiske pou Sendomeng, yo planifye ak klas politik la pou diktatè Balaguer ale san kraze brize)


- 1986, blan fòse gouvènman jeneral Henry Namphy louvri ekonomi Haiti, pou'l kite tout pwodi agrikòl meriken tankou diri ak pwa Miami anvayi peyi-a epi kraze agrikilti nou; komès pèpè detri pwofesyon tankou kouti, tayè, kite konn ede anpil moun reziste;


- 1986 a 1995, yo manipile militè FADH pou fè koudeta. Menm Pwofesè Manigat pat epaye. Epi, tout moun ka wè kòman yo trete militè ki pat dakò ak pratik Koudeta yo. Anpil nan ofisye sa yo mouri mal, apre laprès fin detri imaj yo;


- Pandan yo pat aksepte Aristide rekipere 3 lane koudeta li te pase an egazil, blan an aksepte li kraze lame dAyiti #FADH, lite kraze sistèm chèf seksyon. Bagay sa destabilize sekirite peyi-a kote depi 1995 gang yo ranplase kazèn militè nan tout peyi-a; (Tandiske pou Sendomeng, yo tabli demokrasi san kraze enstitisyon sekirite ke Diktatè Jeneral Rafael Trujillo ak Joaquin Balaguer te kreye. Jodia, se sèvis sekrè dominiken ke Trujillo te kreye kap bay sekirite Sendomeng. Lame ak milisyen sivil dominiken toujou ap kore lapolis nan bay sekirite. An Haiti, blan pa vle lame, blan pa vle sèvis sekrè ak tout moun ap viktim ensekirite. Eske bagay sa pa yon konplo pou kraze peyi Dessalines kite pou nou an?)


- 1996 - 2001, Prezidan René Préval destabilize administrasyon piblik la ak sa li te rele “Depart volontaire”. Bagay sa lakòz Leta pedi yon bann anplwaye konpetan, brit-sou-kou san okenn planifikasyon. Depi lè sa Leta gen yon kriz Kontraktyèl paske anpil moun Lavalas mete nan administrasyon an paka fè travay yo. Politisyen sevi ak bagay sa pou manipile jenn militan.


- Depi apre retou prezidan Aristide an 1995, blan pa fè anyen pou peyi-a. Yo regle koze yo ak Aristide/Lavalas epi chita bay presyon pou yo vann tout antrepriz Leta te genyen, tankou ASCO, ACIERIE D’HAITI, MINOTERIE, TELECO, menm EDH. 

Bagay sa yo fè Leta pa gen mwayen pou ede moun ki pi fèb yo. Jenn nan katye popilè yo pagen kote pou al chache travay, menm lame yo pagen ankò pou yo rantre, yo paka jwenn èd Leta, yo pedi tout lyen sosyal.

Paske sektè prive enpòte tout bagay, Lekòl pwofesyonèl kite konn travay pou izin Leta yo efondre, kidonk jenn yo oblije rantre nan delenkans, pwostitisyon ak gang kriminèl pou yo ka viv.

Dayè, televizyon ak sinema ki soti nan peyi etranje, chanje fason yo panse, fè yo kwè nan konsome san rete bèl tenis, bel machin, bel telefon, bwè bweson entranje, nan yon peyi kote pagen travay, kote se chomaj toupatou;


- Sak pi grav la, depi 1986, blan kominote entènasyonal fè tout èd yo pase pa ONG ke boujwa salòp yo kontwole;

Kidonk, pèp aysyen pa janm jwenn anyen nan swadizan èd sa yo ki se mwayen pou anrichi boujwazi ak domestik yo gen nan klas mwayèn Repilbik Pòtoprens ki toujou gen prejije kont peyizan, gade moun pwovens tankou tèt kanna.


- 2006 - 2011, Prezidan René Préval fè boujwazi salòp ak oligak kowonpi yo kado tout antrepriz Leta te konstri ak lajan taks pèp la. 


- Kòm rezilta, Leta peyi d’Haiti pagen mwayen pou ede moun ki fèb yo. Ti mwayen moun nwa te genyen pou yo evolye nan sosyeta sa vin nan men boujwazi salòp ki kontwole tout pò APN, Dwan, Bank Santral, Ministè finans, LakouDekont, Komisyon mache piblik, lajistis, elatriye. Yo tranfòme Lapolis an sekirite prive yo, jij yo se timoun ki rete ak yo ki kenbe malere na prizon sa jije tandiske yap pran desizyon nan enterè boujwa salòp, oligak ak milat kòwonpi.

Pandan lane ki pase yo, tout moun wè kòman boujwazi-a achte zam san rete pou gang. Se chak jou yap dekouvri zam kap pase nan Dwan peyi d’Haiti. E sa ladwann pa janm sezi yo? sa ki pase nan kontenè sou fwontyè ak Sendomeng?


Pandan tan sa, boujwazi salòp la, oligak kowonpi yo, konstri radyo pou bay manti lave sèvo pèp la, kote yo toujou ap akize Leta. Aloske Leta se yo. Tout bagay nan men yo, tout desizyon toujou anfavè yo. Men, sa pa ase. Yo chita ap manipile nou, fè nou kwè ke se dirijan politik tankou prezidan ki lakòz Haiti kote li ye la. Anpil radyoman aksepte fè vye djòb sal sa. Jodia konsyans radyoman yo fè yo paka dòmi. Tout moun ka wè kòman chak fwa yon dirijan politik oubyen prezidan deside atake sistèm lan, yo asasinenl. Sa pwouve pawòl se paske dirijan yo pagen volonte pou pran desizyon an pa chita sou anyen. Paske sa ki vle pran desizyon yo mouri mal, asasinen pa oligak kowonpi yo. Li klè ke pwoblèm lan se ki minorite anti-chanjman ki nan komin Petion-ville ki bloke peyi-a.



2- KONPOTMAN KRAZE BRIZE KLAS POLITIK LA


Anplis kominote entènasyonal ki fòse nou pran tout vye desizyon sa yo nou sot eksplike la, e ki lakoz Haiti efonse nan labou, genyen konpòtman politisyen aysyen ak nayivte nou menm ki kite yo manipile nou.


Reyalite a : Depi lane 1980, klas politik Haiti domine pa yon seri militan kominis kit'ap viv an Europe, France, Belgique, Suisse, Canada, Mexique. Anpil nan yo te fòme nan Inivèsite Patrice Lumumba, Moscou, nan peyi Union Sovietik ki joida (Russie). Moun sa yo te swiv teknik pou fè Subversion". Ki se yon seri teknik teroris pou destabilize yon Leta ak yon sosyete. Ak teknik sa yo, ansyen kominis sa yo konnen koman pou yo fè pwopagann manti, entimidasyon; 

kòman pou manipile jenn gason ak jenn fi, pouse yo derespekte granmoun yo, fè yo pase tradisyon, kilti ak kominote yo anba betiz;

kòman pou pwovoke lapolis ak lame san rete pou kapab fè yo komèt erè epi deklanche vyolans. Kòman pou fè zak kriminèl epi mete sou do lapolis ak gouvènman; 

Apre sa, yap itilize kadav moun ki mouri yo pou deklanche lòt vyolans epi pwovoke Lapolis. Tout zak vyolans tankou atake machanm, elèv lekòl, boule mache, ensekiritetout bagay sa yo rantre nan kad strateji “subversion” pou destabilize epi chache pran pouvwa.


Nan liv yo rele “La Guerre de sens” ke Jeneral fransè Loup Francart ekri, misye eksplike teknik sa yo. Epi li di sepa bagay pou itilize andedan demokrasi. Li di tou, okenn patriyòt pa dwe itilize teknik sa yo andedan peyi li paske li bezwen pran pouvwa. Paske konsekans operasyon Subversion" yo grav anpil, yo pral diri plizyè lane, ak anpil konsekans sou fondman peyi-a pandan plizyè deseni. 


Pa egzanp, lè w ankouraje jenn pa respekte Lapolis ak lajistis, sa pral kreye gang. Apre batay politik, w pap ka fè yo respekte Lapolis ak lajistis ankò. Tout jenn sa yo pral tounen gang kriminèl pou kreye ensekirite jeneralize. Lidè yo pap ka pale ak yo ankò. Paske depi yo fin goute dezod ak gwo lajan fasil pagen anyen kap ka rete yo ankò.


Se egzakteman sa nap viv an Haiti. Tout gwoup kite kreye depi koudeta 1990, tout sa kite kreye pa Lavalas chak fwa eleksyon rive, tout gang GNB te itilize, tout gang operasyon BAGDAD, gang ke pouvwa toujou itilize pou gen kontwòl kapital la, tout gang opozisyon André Michel, Nenèl Cassy, Evalière Beauplan te konn itilize pou lòk peyi-a pandan 4 lane ki sape la yo, tout gang dwog tankou gang Galil, gang boujwa tankou gang Cliford brandt yo, Gang Dimitri yo, se tout bagay sa yo ki lakòz ensekirite nap viv jounen jodia an Haiti.


Pa okipe moun k'ap di’w se yon sèl moun ki lakòz, se Jovenel ki lakòz. Ensekirite-a se konsekans move politik pouvwa ak opozisyon ki tounen yon kansè nan peyi-a ki anpeche moun envesti pou kreye travay. Aysyen ki nan diapora pa ka retounen nan peyi yo. 



KI SOLISYON? KÒMAN NAP KA SOTI NAN SA NOU YE LA?


Solisyon an pase pa yon REVOLISYON KILTIRÈL.


Paske se ouvèti san limit ane 1990 yo ki lakòz akiltirasyon, foli viv tankou blan, fè nou pedi konfyans nan tèt nou. pou’n korije pwoblèm sa, nou dwe retounen nan rasin nou kise tradisyon ak kilti nou menm aysyen.


Depi nan tan esklavaj, lè nou te nan mawonaj, se tèt ansann kite konn ede nou reziste, ede siviv, bay nou espwa. Nou te konn fè konbit pou nou manje, nou te konn fè defann tèt nou ak brigad vijilans pou bay tèt nou sekirite epi goumen kont kolon blan kap chache remete nou nan esklavaj. Se ak teknik sa yo nou te fè avanse lit pou emansipasyon nwa yo. Ak yo, nou te fè moun respekte nou.


Apre lendepandans, tradisyon sa yo rete nan bitasyon yo, nan lakou yo, nan SEKSYON KOMINAL yo. Nan espas sa yo kise matris peyi-a, sekirite chita sou relasyon moun ak moun. Si yon etranje rantre nan seksyon kominal la, tout moun ap wè sa. Orijin fanmi sete mwayen idantite nan seksyon kominal yo. Tout moun konnen tout moun.


Nou pat menm gen batistè, ni kat idantite. Men koneksyon fanmi w sete mwayen pou idantifye yon moun. Si w pa moun nan zòn nan, w dwe gen yon referans : “kimoun ki vini ave’w nan seksyon an?”


Sa vle di, si tout seksyon nan peyi-a remete vijilans sa sou pye, lap fasil pou idantifye bandi yo, anpeche yo sikile. Y'ap oblije rete kote yo ye a. Nan Martissant oubyen nan Croix-des-Bourquets. Lè sa pwoblèm ensekirite-a ap yon pwoblèm 2 ou 3 seksyon kominal pou lapolis rezoud.


Nou dwe retounen ak kontwòl moun, kontwòl byen kap travèse seksyon kominal nou yo. Lontan, okenn moun pat ka pase yon seksyon san li pagen papye pou bèt lap mennen an.


Nou dwe retounen ak kilti, tradisyon, abitid ki chita sou fanmi, bitasyon, lakou, yon fason pou nou rekonstri espas kote nap viv la. Rekeye solidarite ak konfyans nan kominote yo. Sa ap ede nou mete sekirite, yon sekirite k’ap ede nou relanse aktivite ekonomik nan seksyon yo, ki vle di nan kominin yo. Sa ap ede nou reprann kontwòl komin nou, reprann kontwòl awondisman yo, depatman yo. Finalman n'ap reprann kontwòl peyi nou.


Nou paka chita tann solisyon soti Port-au-Prince. Kapital la pa menm ka ede tèt li, kote se nou li pral ka ede.


W menm kap li teks sa planifye yon chita pale ak moun nan seksyon kominal kote w soti-a, kote wap viv la, pou reflechi sou koman nou pral re-òganize seksyon komininal la epi reprann kontwòl sitiyasyon an.


Sispann reflechi devlopman Haiti tankou lòt peyi ak gwo building. Nou dwe rekonèt ke Haiti kraze nan moman sa. Pou nou fè’l reviv, nou bezwen 

1- rekreye kondisyon sekirite a pati sekirite nan chak seksyon kominal;

2- sekirite saaa ap ede nou relanse aktivite ekonomik de baz takou agrikilti, komès;

3- Apre sa nap netwaye lakou nou, netwaye lari yo, menm jan nou netwaye lakay nou chak jou, bale wouze;

4- Pwote sa ak sekirite nap mete nan komin nou yo pral pèmèt diaspora ak touris retounen. Sa pral devlope lòt aktivite;

5- Men tou, nan eleksyon kap vini yo kelkeswa moun ki genyen nou dwe kore li nan travay pou lavi chanje nan seksyon an. Fòk gen stabilite nan seksyon kominal la. Moun ki pedi eleksyon yo dwe mete tèt ansanm ak moun ki genyen yo pou kontinye travay epi evite divizyon. Nou dwe koupe fache ak tout moun ki vle mete zizani andedan seksyon kominal la. Ann bay klas politik Port-au-Prince yon leson demokrasi. Se konsa nou pral mete sou pye NWARIS-DEMOKRATIK la. Yon demokrasi ki chita sou rasin peyi-a kise majorite nasyonal kap viv nan bitasyon, nan lakou yo, ki fòme seksyon kominal yo.


Sa se konsèy jounalis Cyrus Sibert, ki ap travay pou ede’w konprann sa ki mete'w nan tout pwoblèm sa yo, e kisa nou dwe fè ansanm pou nou soti. Paske, pagen blan kap vin ede nou reyalize anyen. Non sèlman blan yo chaje pwoblèm pa yo pou yo jere nan peyi yo, majorite blan yo rasis. Konsa tou, ti nèg kapital ki gen foli blan rasis, ti nèg klas mwayèn kap pran pòz yo paka pale kreyòl yo rasis. Kanta boujwa Petion-ville yo, se yon bann rasis. Tout moun ka wè koman yo trete prezidan Jovenel ak madanm li. Yo gade yo sou aparans, fè awogans ak yo jiska rantre lakay yo pou touye yo. Paske si 7 mwa apre eleksyon Jovenel yo leve kont li, se pa paske lite gentan gen yon move bilan, men sa akòz de orijin li. 


Politisyen refize diskite avèl ak tout li ofri yo 95% nan pouvwa li a. Yo di yo kont li paske li PHTK. Jodia tout moun wè yo ak PHTK ki ofri yo mwen ke sa Jovenel te ofri yo. Kidonk, se orijin li yo pat renmen. Yon bann moun nwa ki soti nan vant pèp la ap imite rasis yo, pou yo ka sanble yo. Yo gen foli milat, yo gen foli blan. Se pou rezon sa yo adopte ideyoloji rasis kont moun nwa kanmarad yo. Kidonk, sèl seksyon kominal yo kapab chanje sa.


Paske, si nan tan lesklavaj yo tekonn itilize raso oubyen yon Koko Makak" pou fose zansèt nou yo fè sa yo vle, jodia, se asasina milat Petion-ville ap itilize kòm mwayen pou kontwole nou.


Sèl yon revolisyon kiltirèl kapab ede nou reprann kontwòl sitiyasyon politik ak ekonomik peyi sanzèt yo kite moun an. Sèl yon travay de baz nan seksyon kominal yo kapab fè echèk a asasen yo epi fè yo konprann ke Petion-ville pa #Haiti.


VIV AYITI !!!


Cyrus Sibert, Okap, 18 Oktob 2021

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samedi 16 octobre 2021

Dernier mandat de 9 mois pour le #BINUH. Neuf mois pour libérer Haiti des lobbyistes d'assassins de Jovenel Moise et des oligarques corrompus.-

Madame Helen La Lime et des cadres de son cabinet

Après des divergences entre la Chine et l’Etats-Unis, dans la soirée du vendredi 15 Octobre 2021, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a renouvelé le mandat de sa mission en Haïti, pour une durée de neuf (9) mois. Mais, avec les mêmes personnes et la même méthode, le #BUNUH est devenu une démagogie internationale, suspecté de collusion avec les assassins du président Jovenel Moïse, et qui ne fait plus rêver le peuple haitien. On ne peut qu’espérer une reprise en main de la situation par le peuple haitien en juillet 2022. Nous voici face à 9 mois de mobilisation nationale pour faire échec aux oligarques corrompus, aux assassins du président Jovenel Moïse et à leurs supporters du corps diplomatique.


Texte de Cyrus Sibert, @reseaucitadelle, #LeReCit


Tout le génie international en Haïti consiste à faire les mêmes choses dans les mêmes conditions et  s’attendre à des résultats différents.


Un ami qui a travaillé à l’ONU m’a demandé “Comment Haïti peut-elle atteindre ce niveau de crise, après tout le travail que nous y avions fait au sein de la MINUSTAH?”


Ma réponse fut claire et nette : Parce que durant tout votre passage dans le pays, vous vous êtes contentés de renforcer la Police Nationale d'Haïti sans toucher l’essentiel : La réforme des partis politiques et du système judiciaire.


Car, sous un faux discours de souveraineté - que l’international aime bien pour mieux cacher sa politique d'ingérence permanente et agressive - l'ONU est passée à côté de la plaque. 


Le problème en Haïti est fondamentalement politique. La classe politique refuse le jeu démocratique, et, aidée par les oligarques corrompus de la minorité dirigeante, elle se livre à des stratégies extrémistes de subversion institutionnelle et culturelle qui fragilisent l'État, la société, détruisent les valeurs et les liens traditionnelles servant de ciment de contrôle entre les individus. Ce qui provoque l'éclatement social manifesté aujourd’hui sous la forme de gangs de rue, et de zones de non-droit.


Depuis les élections du président Jovenel Moïse, à aucun moment, la communauté qui avait observé favorablement le scrutin n’a pressé les extrémistes politiques qui refusaient de respecter le jeu démocratique. Ces derniers ont pourtant fait leurs menaces sur les ondes des médias. C’est le cas de André Michel qui a menacé d’appliquer la violence de rue, pour empêcher le président élu de diriger jusqu’à le forcer de quitter le pouvoir.

Aussi, le Sénateur Nenel Cassy a déclaré sur Radio Scoop FM qu'Haïti ne connaîtra pas de paix si le pouvoir d’État n'est pas remis à Lavalas.


Le Sénateur Evalière Beauplan quant à lui, a ordonné publiquement, sur des stations de radio, à ses partisans de répandre de l’huile de moteur sur les routes d'Haïti, causant plusieurs accidents, des blessés et des morts.


Jamais, les diplomates de l’ONU affectés en Haïti n’ont exercé de pressions sur ces dirigeants politiques pour qu’ils respectent le jeu démocratique, en les menaçant de sanctions internationales s’ils continuent dans la violence.


Pourtant, les diplomates étrangers affectés en Haïti savent pertinemment que des pressions diplomatiques et des sanctions contre des dirigeants politiques qui refusent de respecter le jeu démocratique peuvent-être efficaces. 


Ils ont pourtant vécu cette expérience en 1992 contre les leaders politiques et les hommes d'affaires qui supportaient le coup d’État du Général Raoul Cédras; et en 2011, quand le Département d’État Américain exigea du parti INITE qu’il respecte le jeu des élections démocratiques. Dans ces quelques exceptions, ça a marché.


Car, les extrémistes politiques en Haïti fonctionnent grâce aux soutiens des oligarques et du secteur de la drogue. Deux secteurs qui ont extrêmement peur que l’international leur mette sous projecteur.


Quant à la justice, il n’y a aucun effort réel de l’international pour renforcer ce secteur. On accuse l'Exécutif du dysfonctionnement de la justice, alors qu’il existe un pouvoir judiciaire indépendant. Ce qui rend les responsables de ce pouvoir judiciaire, non-responsables des abus de la justice, des détentions prolongées sans procès, de la corruption judiciaire et même de l’immixtion des juges dans le jeu politique.


Ces dernières années, nous avons assisté aux manœuvres des juges pour déstabiliser le président de la République. Malgré les multiples appels du Président de la Cour Suprême du pays condamnant ces pratiques, les diplomates de l’ONU n’ont rien fait pour dissuader les juges putschistes de cesser leur manœuvre inacceptable. Au contraire, les communiqués des diplomates du #BINUH et du #Coregroup allaient dans le sens des juges putschistes qui a chaque fois se croyaient au-dessus des lois, des institutions et du jeu démocratique. Ils les renforçaient dans leurs manœuvres subversives jusqu’au décès dans des conditions troubles du président de la Cour Suprême et le 7 juillet 2021, du président de la République d'Haïti Jovenel Moïse.


Aujourd’hui, tous les extrémistes envahissent le pouvoir et prouvent aux citoyens non-violents que seuls les violents obtiendront ce qu’ils veulent, sous l'œil tolérant de la communauté internationale. Ce qui renforce le règne de la violence, de la terreur des gangs.



En fait, le nœud du problème Haïtien, c’est la corruption des diplomates en poste à Port-au-Prince. Ils ont développé des liens et des complicités avec les oligarques et la minorité bourgeoise qui les empêchent de garder la neutralité nécessaire pour rapporter les faits, la vérité, sans obstruction aucune. Leurs rapports sont des textes de propagandes avec des omissions, des demi-vérités, des déformations... 


Les missions de l’ONU, le #Coregroup rappellent les compagnies esclavagistes du temps de la traite des noirs. Ils sont plus au service des colons, des oligarques corrompus. Ils font preuve de cynisme au point de ne pas voir les souffrances du citoyen lambda. Ils fonctionnent comme les compagnies de service lobby, des canaux privilégiés pour désinformer ceux qui prennent les décisions au niveau des instances internationales.


On n’a qu’à voir les interlocuteurs du #BINUH et les personnalités qu’il présente devant le Conseil de Sécurité de l’ONU pour se faire une idée du caractère partisan de ses missionnaires.



L’ONU ne pourra rien changer en Haïti sans changer d’approche. Si l'évolution politique en République Dominicaine est le fruit de l’accord entre dirigeants politiques dominicains, en 1994, pour respecter le jeu démocratique, et régler les différends par des procédés non-violents, on peut facilement comprendre l’origine de  l’instabilité en Haïti.


Il suffit d’un peu de bonne foi pour diagnostiquer le problème et apporter les bonnes contributions au changement. Car, si cela continue, l’effondrement se poursuivra avec une aggravation des conséquences que nous sommes en train de vivre.


Vive la renaissance d’Haiti !!!


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

16 Octobre 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669


Lisez : 


MYSTIFICATION : Le rôle opérationnel des diplomates du @BINUH et #Coregroup dans l’assassinat du Président Jovenel Moise.-

https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/10/mystification-le-role-operationnel-des.html



Besoin d'un gouvernement de COVER-UP en Haiti. L’assassinat du président Jovenel Moïse est devenu embarrassant pour les États-Unis.- https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/07/besoin-dun-gouvernement-de-cover-up-en.html 


Avant les diktats internationaux des années 80, les haïtiens quittaient rarement leur pays.- #LeReCit (Texte de Cyrus Sibert)


jeudi 14 octobre 2021

COVID-19 MONITORING HUB — Updates and impacts on food nutrition in # Haiti.-

 PORT AU PRINCE, OCTOBER 11, 2021 (MIC) -

Though there has been an upsurge in new cases since the end of September, together with a spike in deaths, Haiti continued to record relatively low numbers when set against its neighbours in the Dominican Republic and the rest of the Caribbean.

As at October 1, the official results of COVID-19 were as follows: The number of suspected cases is 123,092, 81 new cases, 22,354 confirmed cases, 1,923 active cases, 19,797 patients cured, 634 deaths. 

For the vaccination campaign launched in July 2021, the latest figures are 52,447 people received the first dose of Moderna, 22,432 received both doses of Moderna and 341 received Johnson and Johnson. The number of people who are fully vaccinated 22,773.

For the time being, the only vaccine used in Haiti is Moderna.

The Haitian government has had to delay the arrival of other vaccines from the COVAX programme because it wants to first administer the 500,000 doses of Moderna which are due to expire on November 6, 2021. 

Pfizer, AstraZeneca, Johnson and Johnson (Janssen) vaccines are then expected to become available in Haiti by December. There are 113 vaccination sites nationally. So far it has been observed that mainly the people of the middle class are more willing to get the vaccine. Approximately 60,000 doses have been used.


Food nutrition

Nearly a million people are at risk of starving to death this winter in Haiti, according to a September 9 estimate of the UN Food and Agriculture Organization (FAO).

In the south of Haiti, at the epicentre of the August 14 earthquake, 980,000 people are expected to suffer from severe food insecurity between September and February 2022, including 320,000 during the current emergency phase. 

The FAO is trying to raise US$20 million as part of a rescue effort. This money will help rebuild damaged infrastructure including irrigation canals, fruit processing factories, dairies, fish outlets, distribution of seeds, agricultural equipment and livestock, before the start of the next agricultural season in October.

In the other departments of North, Centre and West Haiti, the situation is no different. International and national agencies had already issued food shortage alerts since last year. 

According to the June 2021 report of the World Food Program (WFP), the country has one of the highest levels of chronic food insecurity in the world with more than half of its total population chronically food insecure and 22% of children chronically malnourished. Underlying drivers of this situation include extreme poverty and frequent natural disasters. 

On the 2020 Climate Risk Index, Haiti is also third among the countries most affected by severe weather events.

On February 26, five memoranda of understanding were signed to strengthen resilience and improve the food and nutritional security of the Haitian population. These include projects that will be financed by FAO’s own funds in the amount of US$2.15 million within the framework of the activities of its Technical Cooperation Program.

FAO representative José Luis Fernández, declared at the time that “the problem of hunger and food insecurity constitutes a major challenge that the Government and development actors must face.” He also pointed out that extreme weather events, socio-political unrest and structural weaknesses have contributed to the deterioration of the livelihoods of the most vulnerable.

A document published by the FEWS (Famine Early Warning System Network) on the situation in Haiti, noted that the exchange rate against the US$ has appreciated considerably since December 2020 reaching around 75 gourdes per US$ on the formal market and up to 95 gourdes on the informal market. 

This occurred despite the injection of US$12 million in the banking sector in January.

This situation has led to an increase in the prices of both imported and local products. Food price increases also remain above the five-year average of over 40%.

Restrictive measures to fight COVID-19, including closure of the land border on both sides of the Haitian/Dominican border, have also had negative impacts on the availability of a number of food products in Haiti. These include flour, edible oil, condiments, eggs, and sugar. There have also been heavy limitations on trade between the two countries. 

Food security conditions continue to suffer from the residual effects of the decapitalisation of farms, the socio-political crisis, and measures attached to the pandemic.

The new wave of COVID-19 affecting the major world economies, in particular the United States, the Dominican Republic, Chile, and Brazil, is further amplifying the economic recession in these two countries. This is already having a negative impact on the rate of flow and volume of migrant remittances to Haiti and, resultantly, the purchasing power of households.

Currently, following the earthquake in southern Haiti, the percentage of the Haitian population requiring food assistance has increased from 10% to 50%, with a concentration in the south of the country. This requires increased levels of food aid, including seeds and livestock aid. 

The 7.2 August 14 earthquake followed shortly after by Tropical Storm Grace significantly affected food production and habitats in the departments of Sud, Grande Anse and Nippes. 

The following impacts were recorded: 2,207 dead, 137,000 houses destroyed and significant damage to plantations in many areas, seriously affecting upcoming harvests. 

Stocks have been destroyed, and trade in food products halted, in the process reducing the quantity of local products available in public markets and considerably increasing the prices of available products.

In addition, the activities of many small and micro businesses have been suspended. For example, the manufacture and sale of charcoal, small trades and other entrepreneurial activities have been seriously affected. 

Additionally, public transport to certain localities where the earthquake caused landslides and cracks in the roadway, has remained a serious issue.


Economic indicators

The Haitian Institute of Statistics and Informatics (IHSI) has noted a negative annual variation of - 4.5% for the agricultural sector. 

In the second quarter of the 2020-2021 fiscal year, the contribution of sectors that directly affect the underprivileged to the Economic Activity Indicator (ICAE) all show negative results: Agriculture (- 0.69%), Construction (- 0.41 %), Extractive Activities (- 0.04%). These indicators have tragic implications for the poor. 

The Agriculture Branch of the IHSI in the three months (January to March) of fiscal year 2021 registered a drop in production of 4.5% in the current year after recording a decline of 6.9% over the same period last year.

According to the IHSI, in the area of trade, the cumulative annual change for the two quarters from October to March 2021 registered a drop 3.7%, compared to the same period of fiscal year 2020, where it declined 6.1%. 

The commercial sector however grew by 1.9%, during the second quarter of the fiscal year 2020-2021. There was a decline in formal trade (- 3.2%) but growth of 5.4% in the informal sector.

In cumulative terms, trade grew by 1.8% over the period October 2020 to March 2021 compared to the first six months of the last fiscal year.

This may explain a relatively modest revival of trade following last year’s pandemic lockdowns. Some observers believe there are grounds for cautious optimism despite the appearance of the Delta, Brazilian, or South African variants of the COVID-19 virus.

It should be noted that in January 2020, the rate of inflation in Haiti was 20.7%. Six months after the discovery of the first case of COVID-19, it rose to 27.8% in August 2020. Since July 2021, it has fallen back to 12.2%. 

It should be noted that food and non-alcoholic drinks accounted for 48.50% of household expenditure in July 2021. 

Traditionally, this combination of consumables constitutes the dominant element of household expenditure, always positioning between 40 and 50%. Food is therefore at the heart of Haitians’ concerns.

 

Food prices

In April, significant food price increases were recorded. Nationally, the price of vegetable oil rose by 10%, wheat flour (5%) and rice (3%). These impacts were however unevenly distributed throughout the country.

For example, the price of vegetable oil increased in the Fonds-des- Nègres (42%), in Jacmel (15%), Jérémie (13%) and Hinche, Port-de-Paix (8%). Flour also rose in the markets of Fond-des-Nègres (32%), Cap-Haitien (29%), Cayes and Jacmel (17%). 

The average nominal cost of the food basket in April 2021 is around 2,112 gourdes per person per month or 10,560 gourdes for a family of 5 people against 2,057 gourdes in March 2021 and 1,607 gourdes in April 2021. 

This represents an increase by 3% compared to March and shows a rise of more than 13% compared to February 2021. Year-on-year, the cost of the food basket increased by 2%. This increase is explained by the depreciation of the gourde against the US dollar and the successive poor performance of crop yields. 

Fond-des-Nègres, Port-de-Paix, Jacmel and Cap-Haitien, are the most heavily affected by this increase. This is mainly due to the rise in the prices of vegetable oil, flour, imported rice, creamed sugar and beans.

 

Fisheries

Rodney Brutus, president of the North Fishermen’s Association (Association des Pêcheurs Nord) said in an interview with MIC that the fishing industry is “infected” with the epidemic due to the absence of tourists who consume a lot of seafood. 

The high demand associated with the sector helps increase the price of seafood products. Most important, Brutus said, is the impact of COVID-19 on eel fishing. This relatively new area is said to be very helpful for fishermen to send their children to school. 

“We used to sell a kilo of eels at 30,000 gourds. Today, they just offer 10,000 gourdes for a kilo. Eel fishing brought in a lot. In one evening, a fisherman could make 10,000 to 15,000 gourdes,” said Brutus

Eel fishing became popular after it was noticed that they were plentiful in the river mouths of Haiti and capable of being raised in ponds. There is a high demand in Chinese and other Asian markets. 

A decline in tourist arrivals and disruptions in global distribution systems have however seriously affected the industry. With the resulting reduction in income and increase in food prices, fishermen are experiencing a sharp deterioration in their living conditions.

Our interview with Rodney Brutus, president of the "Association des pêcheurs du Nord", on the impact of COVID-19 on the fishing sector in Haiti (Cyrus Sibert for MIC):


Food aid

WFP plans to support 215,000 people in urgent need of food aid in the departments of Sud, Grand'Anse and Nippes, the most affected areas; an increase from the 138,000 people who were receiving assistance before the earthquake.

WFP provided emergency assistance for 69,630 households (348,150 people) across 10 departments in Haiti. Approximately USD$5.6 million in cash-based transfers (CBT) and 584 metric tonnes of food were distributed with funding from the Canadian Government, ECHO, the Haitian Government (funded through the Inter-American Development Bank and World Bank), LDS Charities, the Swiss Government and USAID. 

Cash distributions implemented on the island of Ile de la Tortue took place for approximately 11,000 people, with the support of the United Nations Humanitarian Air Service (UNHAS); Meals and CSB (Super Cereal, a fortified blended food) to 3,000 displaced people in Delmas and Carrefour, following gang violence in these urban areas in Port-au-Prince. 

WFP also provided daily meals for 261,260 schoolchildren (129,395 girls and 131,865 boys); a total of 345 metric tons of food was distributed to 1,436 schools.

The FNE (National Education Fund) contributed to the overall effort by assisting the National School Canteens Program (PNCS) to feed 15,000 children in the Northwestern Department during the 2021-2022 school year. This is aimed at promoting school attendance and discouraging dropouts in rural schools,

Nearly 25,000 students have already benefited from this support during the 2020-2021 school year in the Nord-Est department. 

The National School Canteens Program (PNCS) meanwhile does not have sufficient resources to bring food to all the students spread across the country. 

Out of a total of 2.8 million schoolchildren to be covered, the PNCS, with the support of its associates, wishes to be able to reach only 50%, with a concentration on the south of the country affected by the earthquake of August 14. 

School children of Grand’Anse at school canteen.

According to a report of the activities presented, 94,891 schoolchildren benefited from the PNCS programs from March to July 2021, i.e., the last semester of the 2020-2021 school year. 

The existence of a large number of foundations, NGOs and evangelical missions which have their own school canteen programmes in their private schools should be noted. The private schools sector represents more than the majority of the education sector in Haiti.

Anne Marie Dembele, a nutrition specialist for UNICEF in Haiti, has been quoted as saying the country’s turmoil has led families to reduce both the quality and quantity of food they are consuming. This means, among other things, that children have even more difficulty accessing appropriate diets. This makes school canteens important to help children get the recommended daily caloric intake.

A swathe of other overseas-assisted projects totalling US$23 million are also planned to help the agricultural sector recover with a focus on making more food available to the population.

The Government of Haiti and the International Fund for Agricultural Development of the United Nations (IFAD) have signed a financing agreement for a project that will help Haitian farmers recover from the impact of COVID-19 and increase staple food production. 

The project will kickstart rapid recovery of agricultural production and incomes by rehabilitating small-scale irrigation systems - a basic necessity in a country badly hit by climate change - provide essential agricultural inputs and help increase farmers’ resilience.

An Emergency Project for Strengthening the Resilience of Small Farmers to the Consequences of the COVID-19 Pandemic (PURRACO, by its French acronym) is a US$5.8 million project ($ 5million from IFAD; $ 0.5 million from the Haitian Government and a beneficiaries’ in-kind contribution of $ 0.3 million). It will benefit 3,250 poor rural households (around 13,000 people, half of whom will be women and 30 per cent youth).

The World Bank has also allocated US$9.5 million to provide immediate funding for Haiti’s agriculture sector to support food security in the context of the pandemic.

“The local agriculture sector supplies up to 45% of Haitian food needs. Safeguarding agriculture will be essential to mitigating the impacts of this crisis, particularly for the rural poor,” said Anabela Abreu, World Bank Country Director for Haiti.

The World Bank has also approved additional funding in the amount of $7.75 million for a project on “Resilient Productive Territories in Haiti” which aims to encourage the adoption of agricultural practices and more resilient land use planning.

Source : https://www.mediainstituteofthecaribbean.com/haiti