Arrestation de Kenkenn, l'un des meurtriers du partisan de Michel Martelly assassiné au Cap-Haitien le lundi 4 Avril dernier.

Kenkenn ainsi connu a été arrêté ce vendredi 8 avril 2011 vers 15 heures dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jeff Dorvil, un jeune de 15 ans assassiné le lundi 4 avril 2011 après l'annonce de la victoire de Michel Martelly.

Jeff, se réjouissait dans une bande a pied quand il a été attaqué par un groupe de jeunes partisans de l'INITE. Poignardé a l'abdomen, il a rendu l'ame a l'hôpital Justinien dans la nuit même.

Plusieurs noms circulent parmi les membres du groupe de l'INITE basé a la rue 0 A, comme étant complices dans ce crime crapuleux. Ces jeunes liés a la Mairie, spécialement au Maire assesseur Fritz Joseph, sont a la base de plusieurs attaques contre les partisans de Martelly dont la plus sanglante est l'assassinat de James Johnson, un jeune de 15 ans, tué le 9 décembre 2010.

L'impunité dont jouit l'assassin de James, encourage d'autres crimes de la part des hommes proches de la Maire. Au début de l'année 2011, un chauffeur de taxi moto a été tué après qu'un membre de ce même groupe eut jeté une grosse pierre sur sa tête, en présence du Maire Fritz Joseph. Un crime qui avait provoqué la consternation chez plusieurs marchands et passants qui assistaient a cette scène de barbarie.

Kenkenn est accusé avec Ricardo d'avoir donné le coup fatal a Jeff Dorvil. D'autres jeunes membres de la bande seraient en cavale a Port-au-Prince où dans d'autres villes du pays pour ne pas tomber dans les filets des enquêteurs de la Police.

Pour le moment Kenkenn répond aux questions des enquêteurs de la PNH qui jugeront avec le parquet s'il sera détenu pour enquête, en attendant son jugement. Il a tout de même avoué son crime et accusé Ricardo d'avoir été sans pitié malgré les réticences d'autres jeunes de la bande qui ne voulaient pas achever la victime.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
---------------
"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)