(Cap-Haitien : effondrement d'une école primaire.) Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.. www.reseaucitadelle.blogspot.com Avec la pluie de trois jours dans la cité capoise, la roche s'est détachée provoquant l'effondrement de l'établissement scolaire considéré comme une école qui applique le programme français au Cap-Haitien. D'autres pensent aux effets cumulatifs des secousses et de la pluie. Aucun mort n'a été signalé ! La police Nationale et la MINUSTAH s'active à évacuer les enfants. Nous suivons avec attention l'évolution de la situation. Cet événement risque de plonger les parents dans l'incertitude. Les établissements scolaires timidement réouverts depuis une semaine risquent de constater un arrêt brusque des activités. Il y a actuellement une situation de panique dans la ville. Certains parents angoissés cherchent à retrouver leur enfant dans l'attente du pire. Les bureaux de l'administration publique ont dû renvoyer les fonctionnaires. Au soir du 14 février 2010, pour la Saint-Valentin, les capois avaient droit à une secousse. Un tremblement de terre de faible intensité qui n'a pas moins troublé les esprits. Sur le site Earthquake du gouvernement américain, on peut observer des mouvements de Porto-Rico, Ils Caimans et République Dominicaine. De faibles secousses qui ne viennent pas du Sud d'Haïti. Ce qui augmente la pression sur les esprits : la plaque Septentrionale, est-elle en mouvement ? Ces petites secousses annoncent elles un séisme de haute intensité ? Nous rappelons que le Géologue Haïtien Claude Prepetit s'était référé à deux faibles secousses en septembre 2009, pour démontrer la destruction éventuelle de la Capitale. Moins d'un mois après, soit le 12 janvier 2010, Port-au-Prince est sous les décombres. Jusqu'à présent les appels incessants de la part des citoyens pour une fermeture immédiate des chantiers de construction en béton et une inspection stricte et complète des établissements scolaires et administratifs qui abritent des centaines d'étudiants sont restés sans suivi. De plus, du coté des autorités, aucune mesure sérieuse n'a été envisagée et adoptée en ce sens. L'irresponsabilité et la corruption ont toujours droit de cité. La mauvaise gouvernance et les bétons constituent deux épées de Damoclès suspendues sur la tête des citoyens haïtiens. Reconstruire c'est d'abord et surtout le règne d'un système juridique qui assure que les règles de droit et les normes de construction sont respectées à la lettre. RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 15 février 2010, 13hres 23. |
lundi 15 février 2010
Cap-Haitien : effondrement d’une école primaire.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire