Dans le nouvelliste du 26 mai 2011, le Président Martelly avait annoncé l'AUDIT du Fonds National de l'Éducation (FNE). Dans le texte de Roberson Alphonse, "MARTELLY LANCE LE FONDS POUR L'ÉDUCATION", nous lisons : « Il y a une firme, le Price Waterhouse Cooper, prête à faire l'audit de toutes les transactions effectuée sur ce compte. Ce n'est pas un compte qui sera géré par Michel Martelly. C'est un compte pour l'éducation qui sera géré dans la transparence » dixit Michel Martelly.
lenouvelliste.com / 26 mai 2011
Martelly lance le fonds pour l'éducation
Le Fonds national pour l'éducation, lancé officiellement par un président Michel Joseph Martelly heureux, polémique et enquiquineur, prévoit de collecter quelque 144 000 000 de dollars us sur les 5 prochaines années en vue de scolariser 1 444 000 enfants de condition modeste laissés sur le pavé.
Le Fonds national pour l'éducation, lancé officiellement par un président Michel Joseph Martelly heureux, polémique et enquiquineur, prévoit de collecter quelque 144 000 000 de dollars us sur les 5 prochaines années en vue de scolariser 1 444 000 enfants de condition modeste laissés sur le pavé.
Haïti: Le président Michel Joseph Martelly a lancé officiellement le Fonds national pour l'éducation (FNE) lors d'une rencontre sobre à l'hôtel Karibe Convention Center avec des officiels du gouvernement sortant, des représentants des compagnies de téléphonie mobile, des maisons de transfert d'argent et d'ONG travaillant dans le domaine de l'éducation, ce jeudi 26 mai 2011. « C'est une grande victoire », a clamé le chef de l'Etat, un cran provocateur et enquiquineur à l'égard de ceux qui ont cru qu'il est « fou » d'avoir fait le pari de scolariser les enfants d'Haïti laissés sur le pavé par le système éducatif. « Aujourd'hui, a-t-il indiqué, est un grand jour qui devrait inspirer ceux qui pensent à mon échec, ce qui rêvent que je ne réussisse pas ».
Le président « Tet Kale », reconnaissant, a par ailleurs salué l'action et l'engagement des partenaires du secteur privé, des organisations internationales ayant rejoint ce consortium dont l'un des objectifs est de trouver quelque 144 millions de dollars sur cinq ans en vue de scolariser 1 444 000 enfants d'origine modeste sur tout le territoire. « La volonté politique existe en vue de mettre fin à l'exclusion », a revendiqué Michel Joseph Martelly, avant d'ajouter, simpliste et réducteur que : « Tous ceux qui n'aiment pas ce qui est fait (NDLR : la création du FNE), ne veulent pas que les enfants aillent à l'école, ne veulent pas le progrès du pays ».
« Notez les noms, surveillez-nous. Et, quand vous serez satisfait, vous direz à ceux qui disent du mal de cette initiative de transformer l'énergie de médire en énergie pour faire le bien », a répondu le président à un journaliste l'interrogeant sur la gestion et la transparence du FNE. « Il y a une firme, le Price Waterhouse Cooper, prête à faire l'audit de toutes les transactions effectuée sur ce compte. Ce n'est pas un compte qui sera géré par Michel Martelly. C'est un compte pour l'éducation qui sera géré dans la transparence », a-t-il dit en revenant sur les objectifs du millénaire, les conventions internationales et la Constitution haïtienne de 1987 qui stipulent que l'Etat garantit le droit à l'éducation des citoyens.
Le président « Tet Kale », reconnaissant, a par ailleurs salué l'action et l'engagement des partenaires du secteur privé, des organisations internationales ayant rejoint ce consortium dont l'un des objectifs est de trouver quelque 144 millions de dollars sur cinq ans en vue de scolariser 1 444 000 enfants d'origine modeste sur tout le territoire. « La volonté politique existe en vue de mettre fin à l'exclusion », a revendiqué Michel Joseph Martelly, avant d'ajouter, simpliste et réducteur que : « Tous ceux qui n'aiment pas ce qui est fait (NDLR : la création du FNE), ne veulent pas que les enfants aillent à l'école, ne veulent pas le progrès du pays ».
« Notez les noms, surveillez-nous. Et, quand vous serez satisfait, vous direz à ceux qui disent du mal de cette initiative de transformer l'énergie de médire en énergie pour faire le bien », a répondu le président à un journaliste l'interrogeant sur la gestion et la transparence du FNE. « Il y a une firme, le Price Waterhouse Cooper, prête à faire l'audit de toutes les transactions effectuée sur ce compte. Ce n'est pas un compte qui sera géré par Michel Martelly. C'est un compte pour l'éducation qui sera géré dans la transparence », a-t-il dit en revenant sur les objectifs du millénaire, les conventions internationales et la Constitution haïtienne de 1987 qui stipulent que l'Etat garantit le droit à l'éducation des citoyens.
Les ressources du FNE proviendront du prélèvement de 5 centimes de dollars us - sur les appels internationaux entrants - qu'effectuera le CONATEL et des frais de service de 1 dollars 50 sur les transferts d'argent qui seront collectés par la BRH. « Ce fonds sera un exemple de transparence et d'intégrité », a garanti M. Jean-Marie Guillaume, conseiller en communication du président Martelly. Le conseil d'administration du FNE sera composé de 15 membres venant des secteurs privé et public. Tous les opérateurs téléphoniques, la BRH, le CONATEL auront leurs représentants au sein de ce conseil, a-t-il révélé. Le "voice over ip" et le "bypassing" peuvent mener à une révision à la baisse des prévisions de rentrées sur appels internationaux, a prévenu M. Guillaume dans ses analyses.
Cependant, le patron du CONATEL Jean Jeaunasse Elysée a promis de continuer la lutte contre le bypassing qui est illégale. Un comité technique composé d'avocats, d'autorités judiciaires travaille en vue de mettre hors d'état de nuire ceux qui s'adonnent à cette pratique.
La grande majorité des 4 millions d'enfants haïtiens en âge d'aller à l'école ne fréquentent aucun établissement d'enseignement, faute de moyens financiers. Seulement 4 % des enfants scolarisés atteignent le niveau secondaire. La grande majorité des enfants des zones rurales, soit environ 75 %, n'ont pas d'accès à l'éducation et le tremblement de terre a aggravé une situation déjà alarmante en détruisant beaucoup d'écoles, a relevé l'équipe du président Martelly dans un document remis à la presse.
Le président Michel Joseph Martelly avait promis durant sa campagne de scolariser les enfants de condition modeste laissés de côté en Haïti où l'Etat assure moins de 25 % de l'offre scolaire. « Il faut investir dans l'éducation afin de lutter efficacement contre la pauvreté », avait répété à l'époque le candidat devenu président. L'augmentation de l'offre scolaire est la première étape, mais le chef de l'Etat n'a pas encore révélé ses projets sur la formation des enseignants. Il n'a rien dit aussi sur sa vision globale de l'éducation et ce qu'il compte faire des travaux réalisés par la Commission présidentielle sur l'éducation créée par l'ex-président René Préval. Et des réflexions de Paul Wallace, un expert en éducation dont les réformes des écoles publiques appliquées à La Nouvelle Orléans ont permis aux écoliers de cette ville ravagée par le cyclone Catrina de devenir parmi les meilleurs des Etats-Unis d'Amérique.
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
Cependant, le patron du CONATEL Jean Jeaunasse Elysée a promis de continuer la lutte contre le bypassing qui est illégale. Un comité technique composé d'avocats, d'autorités judiciaires travaille en vue de mettre hors d'état de nuire ceux qui s'adonnent à cette pratique.
La grande majorité des 4 millions d'enfants haïtiens en âge d'aller à l'école ne fréquentent aucun établissement d'enseignement, faute de moyens financiers. Seulement 4 % des enfants scolarisés atteignent le niveau secondaire. La grande majorité des enfants des zones rurales, soit environ 75 %, n'ont pas d'accès à l'éducation et le tremblement de terre a aggravé une situation déjà alarmante en détruisant beaucoup d'écoles, a relevé l'équipe du président Martelly dans un document remis à la presse.
Le président Michel Joseph Martelly avait promis durant sa campagne de scolariser les enfants de condition modeste laissés de côté en Haïti où l'Etat assure moins de 25 % de l'offre scolaire. « Il faut investir dans l'éducation afin de lutter efficacement contre la pauvreté », avait répété à l'époque le candidat devenu président. L'augmentation de l'offre scolaire est la première étape, mais le chef de l'Etat n'a pas encore révélé ses projets sur la formation des enseignants. Il n'a rien dit aussi sur sa vision globale de l'éducation et ce qu'il compte faire des travaux réalisés par la Commission présidentielle sur l'éducation créée par l'ex-président René Préval. Et des réflexions de Paul Wallace, un expert en éducation dont les réformes des écoles publiques appliquées à La Nouvelle Orléans ont permis aux écoliers de cette ville ravagée par le cyclone Catrina de devenir parmi les meilleurs des Etats-Unis d'Amérique.
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
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